Auteur de Victor Sackville : Intégrale (volume 3)
Après une licence en journalisme à l’Université Libre de Bruxelles, Gabrielle Borile a travaillé pendant plusieurs années dans la presse écrite, l’édition et la bande dessinée.
C’est en 1993, après avoir participé à un atelier d’écriture animé par Yves Lavandier, qu’elle commence à écrire pour le cinéma et la télévision.
Elle a co-écrit avec le réalisateur Benoit Lamy le long métrage Combat de Fauves, interprété par Richard Bohringer et Ute Lemper. Le film a été sélectionné notamment au Festival de Venise et au Festival international du film francophone de Namur, où il a obtenu en 1997 le Bayard d’Or du Meilleur scénario.
Gabrielle Borile a également écrit le scénario de Miss Montigny, un long métrage réalisé par Miel van Hoogenbemt en 2005.
En télévision, elle a écrit de nombreux unitaires de 90’ pour France 2 et France 3. On peut citer notamment Les enfants du jour (interprété par Clémentine Célarié, réalisé par Harry Cleven), Le prix du mensonge (réalisé par Michel Mees), Le premier fils (réalisé par Philomène Esposito), Pierre et Farid (une comédie co-écrite avec Jean-Luc Goossens, réalisée par Michel Favart, avec Victor Lanoux).
Elle a écrit pour France 2 l’adaptation libre de La petite Fadette d’après George Sand (interprété par Jérémie Renier et diffusé en 2004) et Quand la mer se retire, d’après Armand Lanoux (réalisé par Laurent Heynemann en 2004).
Elle a aussi achevé en 2004 le scénario d'un autre long métrage, Les Filles, tout en poursuivant ses activités pour la fiction télévision.
Gabrielle Borile fait partie de la Commission de Sélection du Film en Belgique. Elle anime aussi un atelier d’écriture à l’Université Libre de Bruxelles.
Elle est représentée par Les Agents Associés (Catherine Winckelmüller).
(Bio et bibliographie actualisées le 21 juin 2007.)
Illustrateur de Victor Sackville : Intégrale (volume 3)
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…
L'enfance et la jeunesse de cet enfant polonais dans un pays envahi par les nazis…