Syd ne connaît pas ses parents. Ils vivent quelque part en Australie. Mais Syd a un plan : au pied du grand chêne au fond du jardin de son grand-père, creuser un tunnel jusque là-bas. Mais cet été-là, il y a une fille dans son arbre : Lucile. Et elle a bien décidé d’y rester. Son père aussi est parti et il ne reste plus grand-chose de sa mère. Alors, Lucile et Syd décident de partager cet arbre (le garçon n’aura pas le choix !) et de s’apprivoiser. Ils vont se confier, se raconter le manque, la solitude, les espoirs. Lucile explorera les zones d’ombre de l’histoire de Syd. Elle investira ses blancs, s’installera dans ses creux, les questionnera, les éclairera, les défiera aussi. Elle suscitera des sentiments nouveaux, ravivera son désir. De son côté, Syd sera présent pour elle, l’écoutera, ne disparaîtra pas sans crier gare. Il sera son roc. Son île. Ensemble, ils récriront le passé et s’inventeront un avenir. Commun ou pas…
Autrice de Il y a une fille dans mon arbre
Née le 13 septembre 1989 à Contarina, Italie
Master en Illustration et graphisme, Instituto superiore delle industrie artistiche ISIA, Urbino, Italie Erasmus Graphisme et illustration, ESA Saint-Luc, Bruxelles Design industriel, Faculté d'Art et de Design, Université IUAV, Venise, Italie
Les histoires des explorations ont toujours été mes préférées. Mes documentaires parlent des découvertes des endroits éloignés, de l'importance de certains lieux pour notre planète, la nature et l'environnement, jusqu'à l'exploitation des animaux. La sagesse des grands-parents sera le prochain sujet de mes premiers albums. J'aime expérimenter différentes techniques en fonction du sujet. J'utilise souvent des techniques mixtes à partir de la peinture à la main (acrylique, gouache, ecoline, brushpen) à la peinture numérique.
Un jour qu’elle se promène dans la rue – alors qu’elle devrait être en train de faire ses devoirs…
Tom est sur le point de devenir père. Toutes les vies ne démarrent pas sur les chapeaux de roues. Certaines vies débutent même carrément mal. Et Tom est bien placé pour le savoir. Flash-back. Tom a sept ans. Il ne vit pas avec ses parents. Sa mère présente une accoutumance à l’alcool. Son père, il ne l’a jamais connu. Après avoir été placé un long moment en institution, il arrive dans une famille d’accueil. Catherine et Bertrand font leur possible pour recevoir cet enfant comme si c’était le leur. Leur fils, Achille, a plein de questions qui lui brûlent les lèvres. Pourquoi dit-on de Tom que c’est un enfant du juge ? Elle était comment sa chambre dans son foyer ? Pourquoi il se tait autant ? Et ses parents, que font-ils, où sont-ils ? La nouvelle cohabitation se passe tant bien que mal, entre les deux nouveaux frères qui doivent chacun faire des concessions pour faire une place à l’autre, et Catherine et Bertrand qui sont, de leur côté, confrontés à l’inconnu. Comment être certain que Tom se sente bien ? Catherine tente de rester positive, coûte que coûte. Elle doit également prendre en charge les visites chez la mère de Tom, visites qui provoquent bien souvent des périodes où le jeune garçon se renferme encore plus. Les jours passent avec leur ribambelle de douceurs et leur cortège de malheurs : un volcan écrasé, de la purée de topinambours, la tête contre le mur, des modes d’emploi inutiles, des colères, la fête des mères, des disputes, des témoins de Jéhovah, une visite inattendue, une fugue, un tram, le vertige… Tom trouvera-t-il sa place dans cette nouvelle famille ? Retournera-t-il auprès de sa mère ? À l’âge adulte, va-t-il reproduire le même schéma familial ? Aura-t-il le cran nécessaire pour assumer ses responsabilités de père ?À travers ce texte adressé au jeune public, Stéphanie Mangez, qui a déjà signé à ce jour une dizaine de pièces, met en avant une réalité présente partout dans le monde. De nombreux enfants, comme Tom, doivent grandir éloignés de leur famille, pour des raisons de sécurité ou de bien-être. Parfois pour un temps court, parfois toute leur enfance et adolescence. Le plus souvent, ces familles d’accueil font partie de la famille élargie de l’enfant. Puis, il y a des pères et des mères qui, tels que Catherine et Bertrand, n’ont aucun lien biologique avec l’enfant mais se proposent de l’accompagner le temps nécessaire sur son chemin pour grandir.Avec des mots tout simples et des situations courantes, Stéphanie Mangez nous plonge dans le quotidien de l’une de ces familles d’accueil. On vit au plus près les craintes, les troubles, mais aussi les joies des uns et des autres. Tom , publié aux Éditions Lansman, est joliment illustré par des dessins de Fabienne Loodts, témoins de la solitude, des angoisses et des espoirs des différents personnages. Émilie Gäbele "La vie, ça ne démarre pas toujours sur les chapeaux de roues d'une grosse cylindrée et il vaut mieux le savoir tout de suite." Tom, au moment de devenir père, ne peut oublier cette phrase : il est bien placé pour savoir combien la vie peut être difficile quand on n'a pas la chance de passer son enfance dans une famille unie. Après avoir été placé en institution dès sa naissance, il débarque dans une famille d'accueil. Achille, son nouveau frère, le bombarde de questions sur son passé. Les parents multiplient les tentatives touchantes et maladroites pour comprendre ce garçon taiseux et établir une communication... Tom, tiraillé entre ces différentes réalités, sera contraint d'affronter son passé pour pouvoir avancer.…