RÉSUMÉ

À chaque initiale, un récit. À chaque initiale, un destin. Los Angeles, la ville où tout le monde se fait son cinéma. Rien de tel que la Cité des Anges pour se brûler les ailes, pas vrai ? En juillet 2023, nous célébrerons les 100 ans d’Hollywood. Construites en 1923, les lettres HOLLYWOODLAND étaient à l’origine destinés à commercialiser un nouveau projet immobilier qui s’est attardé. Laissées à l’abandon pendant des années, elles sont restaurées en 1949 en plein âge d’or du cinéma américain (et amputées du LAND par soucis d’économie). Les neufs lettres restantes du mot HOLLYWOOD deviennent alors le symbole de l’industrie du rêve à travers le monde. C’est ici le point de départ du nouveau projet de Zidrou & Maltaite. Dans les années 50, le cinéma américain est à son apogée mais, avec ce projet, Zidrou a pour ambition de montrer ce qu’il se passe de l’autre côté de la caméra. Avec Maltaite au dessin, ils racontent l’histoire de 9 personnages qui vont se croiser au fil du récit. Chaque histoire, avec un ton différent, décrit un métier loin du strass et des paillettes. Le premier tome de la série sortira en octobre 2022 et le second en juin 2023, juste avant la commémoration des 100 ans d’Hollywood.

À PROPOS DES AUTEURS
Zidrou (Benoît Drousie)

Auteur de Hollywoodland

Pseudonyme de Benoît Drousie Né le 12 avril 1962 à Anderlecht. Insituteur, Mons

Je m'assieds et j'écris ce que je suis sensé d'abord écrire en fonction de mon planning, de mes engagements, de mes seules envies aussi parfois. ça vient tout seul. C'en est même préoccupant. Mes thèmes ? MON thème : l'être humain.

 
Eric Maltaite

Illustrateur de Hollywoodland

Né à Bruxelles le 23 février 1958, fils du grand Will, Éric Maltaite se trouve plongé dès l'enfance dans un univers centré sur la bande dessinée. Il voit quotidiennement son père penché sur ses planches de Tif et Tondu, et lui donnera parfois un petit coup de main au cours de ses années d'adolescence. Ses progrès sont rapides et c'est à TINTIN qu'il place ses premiers péchés de jeunesse en 1976 (Bidevision), tandis qu'il se lie d'amitié avec Stephen Desberg qui commence à assister Tillieux pour les scénarios de Tif et Tondu. Après un premier galop en commun sous la forme d'un récit complet dans Spirou (Jules et Gil, en 1978), l'équipe Maltaite-Desberg se lance dans une série parodique plus ambitieuse mettant en scène la Famille Herodius, dont les membres traversent l'Histoire avec une méchanceté assez stupéfiante pour l'époque. Deux grands récits lui sont consacrés (Le Vol du Transgalaxie Express et Opération Chamboise, 1979), ainsi que quelques résurrections en histoires courtes par la suite. Éric est assurément influencé en ses débuts par l'humour débridé souvent pratiqué par les chouettes amis de la famille : Jijé, Franquin, Tillieux, Delporte, Peyo, Walthéry ou Macherot. Ses premières productions ont tout naturellement un style assez "willien", mais il s'en dégagera graduellement. Il aimerait explorer un domaine plus semi-réaliste où l'action primerait sur l'humour et Desberg n'est pas très à l'aise dans le registre comique. Ils changent donc leur fusil d'épaule et créent en 1980 l'agent spécial Jimmy Plant... qui se fera un nom sous son matricule 421 ! Après un démarrage plutôt humoristique où l'on retrouve une certaine satire de James Bond, la série alterne de manière originale des trames policières, d'espionnage ou de science-fiction. 421 vivra ainsi onze grandes aventures jusqu'en 1992 et permet au jeune dessinateur d'explorer d'autres voies graphiques, qui lui donneront le goût du changement régulier d'atmosphère et de style. Tandis que les vedettes de la génération antérieure se cherchaient plutôt un personnage stable auquel consacrer leur carrière, Eric Maltaite s'inscrit parmi les étoiles filantes de notre époque, d'innombrables dessinateurs doués et polymorphes qui apprécient plutôt les one-shots et mini-séries. Tandis que 421 commence à devenir une routine chez Dupuis, il publie Mono Jim (Le carrefour de Nâm-Pha) sur scénario de Denis Lapière dans L'Écho des Savanes, puis en album chez Albin Michel en 1987. L'exemple de son père (converti sur le tard à la réalisation de planches en couleurs directes et sur des thèmes plus adultes pour la collection Aire Libre) l'incite à réaliser avec Desberg un ouvrage de la même veine (Carmen Lamour, P et T Productions, 1993). En 1999, il compose seul un album de la Robinsonne (La Naufragée) pour Albin Michel. Parallèlement, on le retrouve de temps à autre dans Spirou pour divers cycles de récits complets, comme Nationale Zéro, sur scénario de Jean-Louis Janssens en 1995, mais, pris dans un mouvement pendulaire entre la BD pour adultes et celle pour tous publics, ainsi que par son goût pour les voyages et le farniente, il cherche encore sa voie en travaillant alternativement pour Albin Michel ( Les mille nuits de Schéhérazade, illustrations des contes les plus érotiques du célèbre récit arabe) et Glénat (Zambada, sur scénario d'Autheman, une mini-série d'action policière). Texte © Dupuis

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