Les enfants connaissent l’histoire de la terrible catastrophe, ils ont grandi dans le silence d’après. Mais ils n’ont pas peur, et dans le petit matin, tout seuls, ils avancent vers le grand lac gelé. Malgré le danger, depuis longtemps ils savent qu’un jour ils visiteront la ville engloutie.
Autrice de Histoire de la ville endormie
Née le 23 décembre 1977 à Châteaubriant, France
Licence de Lettres modernes, Université, Nantes
J’aborde principalement les thèmes de la famille, de la communication, de la découverte de soi, de l’émancipation, de la construction individuelle à travers des romans pour adolescents et pour enfants, ainsi que des albums. J’apprécie particulièrement le récit intime et poétique.
Lauréate d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2017Histoire de la ville endormie relate une catastrophe épique, un déluge suivi d’un engloutissement. La ville dont il est question dans ce court roman n’est pas endormie, elle est noyée, tout comme ses habitants. Mais c’est également l’histoire d’une résurrection, celle de la ville sauvée par les enfants. Ce propos lourd est porté avec une grande légèreté par une instance narrative…
À quoi rêvent les crayons le soir, au fond des cartables ?
« Tous les enfants rêvent de devenir grands. Tous les crayons rêvent de devenir petits. » Le soir, dans le fond des cartables, les crayons rêvent. Mais à quoi ? Ils songent et écrivent des mots, des mots inventés ou des mots croisés. Ils s’imaginent en train de composer les couleurs de l’arc-en-ciel ou de rétrécir tant ils sont utilisés. Car finalement, c’est leur but ultime : laisser une trace et devenir des souvenirs. Cet album accessible est une véritable invitation à laisser voyager son imagination. Chaque page est bien dosée par le texte poétique de Zidrou et subtilement illustrée grâce au crayonné de David Merveille mélangé aux photographies de Françoise Robert. Ces trois artistes ont combiné avec talent les sonorités, les rythmes, les mots, les images, les sensations et les émotions. L’alchimie donne vie aux différents crayons représentés et à leurs aspirations. Tout naturellement, le lecteur prend le chemin des mots et les relit plusieurs fois, dans le but de s’imprégner encore plus. Il en demande, encore et encore ! À son tour de répondre à la question : « Au fond des cartables, à quoi rêvent ses propres crayons ? » (Nathalie Bouillot) Le soir, au fond des cartables, les crayons rêvent... Ils rêvent d'écrire des mots d'amour,…
Ce matin, Mirolioubov se lève avant d’avoir fini sa nuit, il garde un peu de sommeil pour plus tard. Il a bien…