218 avant Jésus-Christ. La Deuxième Guerre punique a éclaté. Carthage et Rome sont en guerre. À la tête d’une armée bigarrée, Hannibal quitte l’Espagne et fonce sur la Gaule. À la surprise générale, il tente de rejoindre l’Italie en traversant les Alpes. Pure folie ! Polybe et Tite-Live racontent cet exploit. Mais ils ne disent pas tout. Parfois, ils se contredisent. La vraie histoire leur échappe : celle que vit le simple soldat. Aris, le jeune cornac, n’a pas choisi de faire la guerre. Avec lui, nous apprenons ce qui s’est réellement passé. Un livre incontournable pour comprendre et vivre la réalité géographique, historique et humaine de cet exploit hors du commun. Vincent Delannoy est né à Kinshasa, il est licencié en histoire (Katholieke Universiteit Leuven). Il a publié aux éditions Le Cri, Le livre noir des Belges zaïrianisés (2007) et Opération Dragon Rouge (2011).
Hubert Juin ou le roman du vertige
Dissertation sur le cycle romanesque "Les Hameaux" de Hubert Juin. Étude de la…
Une revue catholique au tournant du siècle : Durendal 1894-1919
À propos du livre (texte de l'Introduction) Lorsqu'on parcourt une histoire de la littérature belge de langue française, le chapitre consacré à cette époque particulièrement florissante, qui va de 1880 à la première guerre mondiale, frappe par l'éclosion soudaine de revues littéraires qui suivirent l'exemple de la Jeune Belgique. Dans la liste de ces revues plus ou moins éphémères, l'attention est attirée par la longévité surprenante de l'une d'elles, Durendal, revue catholique d'art et de littérature . Ce mensuel catholique parut pendant vingt ans, de 1894 à 1914, alors que la Jeune Belgique ne sortit de presse que durant seize années et que la Wallonie disparut au bout de sept ans. Quelle recette a donc permis à Durendal de garder si long-temps ses lecteurs? Et une seconde question vient à l'esprit : à quoi pouvait bien s'intéresser une revue littéraire catholique à un moment où la littérature catholique semble inexistante? Qui a fondé Durendal ? Quels étaient ses objectifs? Autant de questions sur lesquelles bien peu de critiques ou d'historiens littéraires se sont penchés. En faut-il davantage pour désirer examiner avec un peu d'attention cette revue et la sortir de l'oubli, comme ce fut fait autrefois pour la Jeune Belgique et la Wallonie ? C'est ce que nous allons essayer de faire : rechercher les origines de la revue, découvrir son but, analyser la manière dont elle l'atteignit et les raisons qui la maintinrent en vie au-delà de la durée moyenne d'existence des revues littéraires belges. Ce travail ne se veut pas exhaustif: beaucoup d'aspects devront malheureusement rester ignorés, principalement certains problèmes plus particulièrement artistiques qui sortent de nos compétences par leur caractère trop technique. Nous ne proposerons pas non plus, dans chaque chapitre, un relevé détaillé de tous les articles parus dans Durendal et traitant du sujet mais seulement les extraits les plus significatifs. La présentation typographique de la revue, son illustration de plus en plus abondante et le sommaire de chaque numéro ne nous paraissent pas mériter de longs développements. Il suffit de savoir qu'en 1894 chaque numéro comptait vingt pages, tandis que ce nombre…