Des journées grises d’automne à celles, lumineuses, du printemps, Freja vit de petites aventures, des évènements minuscules, toutes ces choses qui font grandir. Rester chez soi les jours de pluie, se remémorer l’été les yeux fermés, marcher dans le froid, attendre le soleil, écouter les grenouilles converser, grimper dans les arbres, un peu plus haut chaque année. De tout cela, il reste les souvenirs, et les traces qu’ils laissent en soi. Les apprentissages ne se font pas qu’à l’école, ils se font aussi de tous ces petits instants.
Valentine Laffitte travaille le papier découpé tout en délicatesse dans ce livre évocateur et poétique
Autrice et illustratrice de Grandir
Née le 17 novembre 1990 à Aire-sur-l'Adour (France)
DMA Illustration, Lycée Renoir, Paris Master en Illustration, Académie Royale des Beaux Arts, Bruxelles Agrégation en Arts plastiques, visuels et de l'espace, Académie royale des Beaux-arts, Bruxelles Art thérapie, Ilya Prigogine, Bruxelles
Le collage me permet d'aborder librement la création et la narration dans mes images : il amène du volume et de la matière qui nous amène à rentrer dans un espace. Il me permet de construire progressivement mon image avec des éléments mobiles, prévus et imprévus, avant d'être définitivement fixés. Je recherche des matières, des gammes de couleurs, des formes que je dessine avec mes ciseaux.
Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Découverte, 2018 Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2022
Sur un chemin, une enfant avance. De dos, au milieu des hautes herbes, sac sur les épaules, elle marche d’un bon pas et toute la thématique de l’album réside dans cette détermination.
Valentine Laffitte campe son personnage par collages et superpositions en jouant sur les plans : tantôt les oiseaux occupent le devant de la scène, tantôt c’est la fillette. Sous une tente…
Du haut d’un arbre, deux passereaux dodus s’apprêtent à quitter ces contrées où l’automne se dépose avec lenteur : les feuilles, vidées de chlorophylle, revêtent une élégante robe d’un orange craquelant. Près du tronc, Freya, installée sur un drap rose, profite des derniers moments avec « encore un peu de lumière avant les journées grises », tout en contemplation. Lorsque la pluie arrive, armée de crayons et de son imagination agile, la petite fille galope à travers les plaines, s’institue cheffe-sirène, charme les serpents et apprivoise les canaris. « Dans l’obscurité de ses mains », elle active parfois son pouvoir magique de remémoration et se nourrit alors de souvenirs engrangés pendant l’été : les balades dans des lieux aux…
Deux histoires sens dessus-dessous. Un livre qui peut se lire à l'endroit ou à l'envers, en partant du…
Cheval de trait, de course, de chasse ou de guerre, Pablo-libre-comme-l'air rêve de liberté. Gaucho va lui…