Autrice de
Grand-pèreJe ne sais jamais ce que je vais écrire lorsque je commence un texte. Parfois les mots viennent, et parfois pas. J’écris pour cela, pour aller de surprise en surprise. Une de mes plus grandes surprises a été, en écrivant, de découvrir mon amour pour la peinture. Cela a commencé par de toutes petites allusions. Puis les tableaux sont entrés dans quelques textes. Finalement, ils ont donné naissance à un livre tout entier.
J’étais donc habitée, à mon insu, par des images, et ce sont ces images, cette part d’inconnu qui me donnaient envie d’écrire, de partir en exploration, d’aller de l’avant et, au bout de la route, de partager.
On me demande souvent ce que j’écris. Et souvent je reste bredouille: ce ne sont pas des romans, pas des essais, pas de la poésie, alors quoi? Un critique a dit à propos du premier livre d’Elisabetta Rasy, "La première extase", qu’il s’agissait d’une méditation romanesque. Ce terme me convient. Méditation romanesque: entre le roman et l’essai, entre la poésie et la prose, dans un espace que je cherche autant à découvrir qu’à créer.
2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE
Annie Dillard, Pèlerinage à Tinker Creek
Jacques Lacarrière, L’été grec