Si vous saviez, Giselle, combien vous êtes un exemple pour moi. Je vous ai vue et vous n’étiez ni victime, ni erreur de la nature.Je vous ai vu vivre en faisant fi du regard des autres.
Êtes-vous toujours en vie ce jour ?
Si oui, je vous souhaite totalement accomplie.
Et je vous rêve chantant comme une diva « I’Am Wat I’Am » de Jerry Herman.
Et si non, alors tout comme la Giselle du ballet, je suis certaine que votre esprit danse du côté de la Bourse, et qu’il sauve bien des gens de leur entêtement à ne pas accepter les différences.
En écrivant ce texte, en vous donnant une parole et en m’autorisant d’imaginer vos tourments et vos joies, j’ai voulu vous rendre hommage.
Parce que je suis certaine que vous êtes de celles qui peuvent faire changer les mentalités.
Auteur de Giselle
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…