Frèdi èt Simone


RÉSUMÉ
Nous sommes au début des années 60. Au début du printemps aussi. Sur la place du village on vient aux emplettes, des enfants jouent. Et au Salon de la Gaîté, chez Freddy et Simone, aura lieu tout à l’heure la répétition de la fanfare locale…
La narration — vraisemblable, à défaut d’être vraie dans ses moindre détails —de cette journée ordinaire met en scène d’authentiques habitants du village. Seul le personnage de Roger a été inventé. Cela dit et bien que, pour servir l’intrigue, celui-ci ait été gratifié d’un penchant pour la vive bouteille, beaucoup de lecteurs « de chez nous » ne manqueront pas de reconnaître dans ce pêcheur dilettante, lettré, jongleur de mots et conteur intarissable, un peu de la figure d’un autre enfant du pays : Léon Baret, 92 ans, mémoire vivante — et toujours sobre ! — du Beignée d’hier et d’avant-hier. Cette histoire lui est dédiée.
Parce que la seule ambition de cette nouvelle est de divertir, l’opposition des caractères entre les protagonistes y est parfois caricaturale. C’est la loi du genre ! Mais il va sans dire que, dans la vraie vie, Freddy et Simone étaient d’abord deux personnes attachantes qui dépassaient de loin ce comique de caractère. Ils auront l’un et l’autre laissé à tous les Bingn’tîs un souvenir heureux et toujours vivace.
C’est, à travers eux, en pensant à tous nos anciens que cette histoire a été écrite. En mémoire aussi du chemin patrimonial du Laury, qui était si cher à Willy Bal et qui reliait si joliment — sur la rive gauche aujourd’hui privatisée de l’Eau d’Heure —les villages de Beignée et de Jamioulx.



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