Plonger au tréfonds de soi. forer le puits de l’être jusqu’au ressassement. jusqu’au danger d’un exercice où poindrait l’inanité — par l’ébranlement ininterrompu des valeurs et le vertigineux basculement vers le vide —. c’est ce qui est exigé de la poésie, c’est pourquoi elle importe. Pourtant, bien peu s’accordent à suivre un cheminement poétique dont ne pourraient s’éluder la fuite désespérée du sens ni la faiblesse infinie du langage. Car. inéluctablement, finiraient par se saper les raisons d’être et d’écrire, et viendrait au jour, dans sa force tragique, ce sentiment que tout poème est un poème sur la mort. Comme en témoignent ses deux derniers recueils, la mort semble au cœur du parcours mené par Yves Namur. S’il terminait effectivement…
L’œuvre de Christian Hubin, exclusivement vouée à la poésie et à la réflexion sur celle-ci, traverse…
Recueil de poèmes qui tentent de retirer une jouissance de la vie donnée par la mort, de la vie qui…