Fleurs de civilisation s’attaque à un problème psychologique dense : l’analyse du poignant combat que soutient une femme-artiste pour se dégager des soucis que lui imposent les lois naturelles et se consacrer tout entière à son art, à une époque où l’on considère généralement qu’une femme ne peut avoir de talent et que, si elle devient artiste, elle perd nécessairement sa nature de femme.
La femme perd-elle sa féminité lorsqu’elle devient artiste ? Probablement pas, mais ce qui est sûr, c’est que les préjugés et les convenances sociales lui imposent énormément de sacrifices surtout lorsque la femme est déchirée entre son art et l’amour.
« Ensemble, défendons notre héritage littéraire », propose la maison d’édition Névrosée, qui se donne pour intention de mettre en lumière des femmes de lettres oubliées par l’Histoire, des autrices dont le statut de femme a empêché la reconnaissance qu’elles méritaient. Fleurs de civilisation, publié pour la première fois en 1901, peut être considéré en miroir avec une situation que Marguerite Van de Wiele connaissait bien : celle des femmes artistes à l’aube du XXe siècle.
Le reflet d’une époque
Fleurs de civilisation raconte l’histoire d’une peintre talentueuse et reconnue, Rosiane Meyse, qui tombe soudainement et passionnément amoureuse d’un homme marié. On le sait dès la quatrième de couverture : « Rosiane choisira l’art. »…
De mémoires est le troisième livre d’Olivier Bailly, qui décide de nous plonger dans la région de la…