Félicien Rops. Le relaps

RÉSUMÉ

Cet essai propose une réflexion existentielle sur l’oeuvre de Félicien Rops. Il traite de la vie et de l’oeuvre de l’artiste et passe en revue ses thèmes récurrents, le Demi-Nu, la Femme, le Mal, le Péché, Satan. Chez Rops, le mâle dont la chair flambe devant la femme hésite entre la démone et la ladrerie. Toutefois, la Femme n’y apparaît pas seulement comme animale ni comme une machine à forniquer ni comme la faunesse de la luxure, pas seulement…

   lire la suite sur   Service du Livre Luxembourgeois
À PROPOS DE L'AUTEUR
Guy DENIS

Auteur de Félicien Rops. Le relaps

Au moment de parler de Guy Denis, encore faut-il savoir par où commencer! Jongleur de mots - qu'ils soient voués à la poésie, au théâtre, à l'essai ou au roman - jongleur de rôles - écrivain, acteur, éditeur, parfois professeur de «franco-russe» - il court sans répit à travers scènes et à travers bois. Sa quête, que hante une soif de modernisme et de liberté, le mène sans trêve ni repos : vers quoi? Vers lui-même peut-être.Bien loin de renier son statut de fourmi (Capiche dans certaines parties de la Wallonie) de la littérature, Guy Denis revendique bien haut son droit à la parole. À la niche Capiche! M'en fiche répondit l'écho... Et le poète court toujours.Né à Uccle le 3 mars 1942, Guy Denis passe son enfance dans les ruines de Bastogne. Après une licence en philologie romane à l'Université de Louvain, il entame une carrière d'enseignant à Arlon.Très vite, il va s'affirmer écrivain aux talents multiples : poète, romancier, homme de théâtre, essayiste, etc... Bientôt, il apparaît aussi comme un important animateur culturel et littéraire du Luxembourg.C'est ainsi qu'il a notamment lancé la quinzaine des lettres luxembourgeoises (1975), collaboré au Centre Dramatique Ardennais, à La Fenêtre Ardente et au groupe poétique Nords, tâté de la critique littéraire, fondé avec quelques autres, à l'initiative de la Province, le Service du Livre Luxembourgeois, mis sur pied une maison d'édition, L'Ardoisière (1979) et une revue Wallons-nous? (1980); enfin, c'est lui aussi qui, en 1976, a créé, avec Marcel Penasse, le Capiche Arden Théâtre.Homme aux idées toujours en mouvement, Guy Denis se dépense aussi sur le terrain et s'est révélé un véritable champion de course à pied.Ses écrits lui ont valu, en 1977, le Prix de littérature de l'Académie Luxembourgeoise.En 1998, il fonde avec son épouse Dominique Vatelli la galerie d'art la Louve, qui expose depuis lors des dizaines d'artistes venus de tous les horizons.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Félicien Rops. Le relaps"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Michel de Ghelderode ou la hantise du masque

À propos du livre (extrait de l'Introduction)…

Le Voyage au bout de la nuit de Céline : roman de la subversion et subversion du roman

À propos du livre À travers les différents niveaux de sens que le texte romanesque du Voyage au bout de la nuit superpose, cet ouvrage serre de près le processus d'instauration du langage célinien, de la surface des mots à la totalité de la création. Transposant la rhétorique de l'argot en un formidable discours subversif, ce langage fonde l'identité symbolique de Bardamu, le héros-narrateur, mais aussi celle de Céline dans cette Nuit de l'écriture où, entre vécu et imaginaire, durée et Histoire, désir et néant, l'écrivain triomphe des discours sociaux de son temps par l'affirmation souveraine d'un style. Mythe romanesque du voyageur de la Nuit, hallucinant de vérité désespérée et de révolte ; mythe littéraire de l'écrivainargotier dont le propos embrasse dans sa revanche verbale toute la honte, toute la souffrance du Mal contemporain : deux niveaux de cette «écriture de la parole» qui entretiennent un subtil trompe-l'oeil entre le sens et la représentation. C'est dans ce travail que résident la modernité de Céline, son art réel d'écrivain comme sa compromission authentique de sujet face à la société et à l'Histoire. Cette étude est le fruit d'une technique magistrale et…

Les influences anglo-saxonnes sur les lettres françaises de 1850 à 1880

À propos du livre Cette étude voudrait retracer l'action générale des influences anglo-saxonnes sur nos Lettres françaises de Belgique, de 1850 à 1880. L'Angleterre victorienne resplendit alors; les États-Unis conquièrent leur rang, imposent leur génie ; notre littérature, elle, malgré Van Hasselt, de Coster, Pirmez, semble marquer à peine sur la carte du Réalisme international. Il semble même que des temps ingrats soient revenus pour l'art, après ces années de 1815 à 1850, dont M. Gustave Chartier, dans Le Mouvement romantique en Belgique, a entrepris de révéler tout l'intérêt, montrant le dynamisme des influences étrangères et, parmi elles, des anglo-saxonnes. C'est le destin de ces dernières que nous suivons au cours des trois décades qui nous séparent encore de la Jeune-Belgique. Nous tenterons de dire leur sens dans sa plénitude, tel que nous le démêlons de l'écheveau cosmopolite et comme nous l'a livré l'analyse d'une vie intellectuelle, où littérature, philosophie et politique…