Fantômes vivants

À PROPOS DE L'AUTEUR
Franz Hellens

Auteur de Fantômes vivants

Franz Hellens est le pseudonyme de Frédéric van Ermengen. Élevé à Gand, Hellens trouve dans cette ville sa première inspiration (En ville morte, 1905), traduite à la manière de ses aînés (Les Hors-le-vent, 1909). Si Les Clartés latentes (1912) amorcent une évolution vers un art plus attique, c'est cependant un long séjour méditerranéen qui ouvre pour lui une nouvelle ère, marquée par la féerie fantastique de Mélusine (1920), et par Le Disque vert, revue moderniste. L'œuvre, abondante et protéiforme, explore la zone indécise qui, dans les esprits et dans les choses, sépare la réalité et le fantastique (Réalités fantastiques, 1923); ce thème continuera à inspirer l' essayiste, à qui on doit, à côté d'une Poétique des éléments et des mythes (1966), une réflexion sur Le Fantastique réel (1967). Dialectique qui nous vaut des tentations réalistes (La Femme partagée, 1929) aussi bien que des ouvertures symbolistes (Mémoires d'Elseneur, 1954) ou les cruautés cérébrales de Moreldieu (1946). (source : Anthologie Espace Nord)

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Fantômes vivants"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 16306 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Tout le monde a peur

Presque dix ans après  Tout le monde fait caca , les deux acolytes remettent le couvert à partir d'une constatation tout aussi évidente. On retrouve même ici le fameux roi lion en cape rouge qui, sur son pot, faisait la couverture. Dans ce grand et solide cartonné, chaque page de droite répond à celle de gauche selon un schéma cocasse qui a fait ses preuves : A a peur de B mais B a peur de C. Parfois même A a peur de B et B a peur de A. Un exemple? Sur la couverture, la souris verte – qui déguste un cornet glacé – fait peur à l'éléphant à casquette. Mais, le temps de tourner la page, le rongeur au museau pointu abandonne son dessert sans demander son reste… par peur du chat gris. Ce même chat gris qui, à la vue du bain qui coule, va grimper au rideau! Quant à l'éléphant à casquette, on le retrouvera plus tard, semant l'inquiétude dans une colonie de fourmis… avant de faire grise mine à l'idée de se retrouver tout seul. Les "réactions en chaîne" sont menées tambour battant. Et la chute inattendue fera plaisir…