Sous la bannière des mots, choisis pour leurs allitérations, leur proximité, les effets combinés des jeux du signifiant et des sens, l’auteure nous mène au cœur de son « atelier » : la « fabrique du pré » de Ponge n’est pas loin de celle que Jacqueline De Clercq impose à son lexique. L’écholalie préside la fête des vocables.
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A une partie très éclatée succède en fin de parcours le nœud dense des proses.
Le lecteur appréciera, dans la mouvance des modernités poétiques, cette écriture qui place sans cesse son auteure à distance, comme si ce retrait la forçait à dire au mieux ce qui la traverse…
Philippe Leuckx, extrait de la préface
Auteur de Entre solstices et équinoxes
Deux parties, à la fois distinctes formellement et liées par la même thématique : l’espace-temps, donnent à lire une conception de l’art de l’ordre du peint ou de l’écrit. Les peintures de Dominiq Fournal qui rythment les différentes séquences du livre en sont une trace illustrative ; Jacqueline De Clercq s’inspire ici du peintre nabi et historien de l’art Maurice Denis pour qui il convient de « se rappeler qu’un tableau — avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote — est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ». Elle propose donc un ensemble très structuré : une première partie, Entre solstices et équinoxes,…
Au début on se demande ce qui se passe, on lit et on ne comprend que des « fusées », apparemment, car tout…