Envisageant le Land Art comme un contexte plutôt que comme un mouvement), cette étude prend pour sujet une mouvance qui vit, dans les années 1960, les artistes sortir de l’atelier, du musée, de la galerie, pour investir des lieux autres, principalement extérieurs et souvent non-urbains. L’auteur montre ici comment les différentes formes de déplacement observées instituent le « monde réel » en tant qu’atelier. Comment aussi, en transformant le fait de « sortir » de l’atelier en une volonté de « partir » ailleurs, le voyage constitue une modalité particulière du déplacement. Instaurateur d’œuvres et souvent œuvre en soi, le voyage convoque alors la Terre entière comme potentiel lieu de l’art.
Auteur de En chemin : Le land art (volume 1) : Partir
Ni pardon, ni talion : la question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité
Une analyse critique de la justice en matière de crime contre l'humanité. Selon l'auteur, à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur le droit de l'être humain, une éducation…