Aveline Stokart est une enfant des années 90 qui a grandi dans une famille ouverte sur la culture, le dessin, l'expression artistique en général. Une mère branchée théâtre, un père cinéphile, et Aveline qui aimait par-dessus tout se déguiser : le combo parfait pour devenir une reine du character design ? Certainement. Car l'attrait d'Aveline Stokart pour la construction de la psychologie de personnages est présent depuis son enfance. Après des études en infographie à finalité animation 3D à Namur, en Belgique, Aveline s'est éloignée du dessin quelques années avant de comprendre qu'il faisait partie intégrante de sa vie. Autodidacte, elle s'entraîne alors inlassablement, construit et déconstruit ses personnages pour leur donner la finesse qu'on leur connaît aujourd'hui. Ensuite, après avoir posté quelques dessins sur les réseaux sociaux, la machine s'emballe et les planètes s'alignent : Dreamworks et Netflix la contactent pour du développement visuel. Aveline a trouvé sa voie, son « métier-passion » et des fans qui la soutiennent (300 000 followers sur Instagram). Curieuse et observatrice, Aveline intègre une grande sensibilité dans ses personnages aux yeux expressifs. Elle appartient à la génération « on dépasse les codes » : en effet, ses dessins sont sans cadres noirs et sans contours, « pas de lignes, pas de limites » en quelque sorte. L'illustratrice se lance aujourd'hui dans un nouveau challenge, celui de la bande dessinée. Son premier album,
Elles (premier tome d'une série ouverte), est publié au Lombard en 2021. Le nom d'Aveline Stokart, qui résonne comme celui d'une superhéroïne de phylactères, n'était-il pas prédestiné