Victor rencontre Lucía lors d’une soirée et passe la nuit avec elle. Quelques jours plus tard, elle retourne dans le sud de l’Espagne, où elle vit. Désœuvré et amoureux, sans autre indice que le nom d’une ville – Grenade –, le jeune homme de vingt ans décide de partir à sa recherche. Lucía, Lucía, Lucía… Il se perd dans un labyrinthe de ruelles éblouissantes, à l’image de sa passion pour la jeune femme, qui augmente à mesure qu’elle lui échappe. Sans Lucía, à qui se confier ? Qui aimer ? Victor découvre la trompette et se confie à elle comme à un amour, en jouant à se perdre de bonheur, à défaut de retrouver la jeune femme.
Et soudain : Lucía. Ils renouent. Ils s’aiment. Ils s’adorent. Tout de même, Lucía a des comportements bien énigmatiques… Elle a une conception du couple, comment dit-elle ? ouverte. S’ouvre un champ d’expérimentations périlleux.
Entre distance humoristique et panique existentielle, les éblouissements esthétiques naissants et les charmes de l’amour incertain, un premier roman charmeur et déchirant comme un solo de trompette dans la nuit.
Auteur de Elle s’appelait Lucía
« Tout a déjà été dit, mais pas par moi » : tel aurait pu être le leitmotiv de Pierre André lorsqu’il écrivait son premier roman, Elle s’appelait Lucía. Le livre, qui parait aujourd’hui dans l’élégante collection « Le courage » (dirigée par Charles Dantzig) des éditions Grasset, raconte une histoire éternelle – celle d’un ravissement amoureux.Victor, une vingtaine d’années au compteur et de vagues projets plein la tête, croise la route de Lucía à Bruxelles. Il est immédiatement séduit. Au détour de leur conversation, elle lui annonce qu’elle n’est que de passage à Bruxelles et repartira bientôt pour Grenade. La rencontre, fugace, est inoubliable pour Victor : quelques jours plus tard, il…