Egratignures

Marc Piret est né à Pétange, le 28 août 1958 d'un papa français (dont les aïeux sont originaires de Wéris, pays des mégalithes, Durbuy) et d'une maman belge (dont les aïeux sont eux à rechercher du côté de l'Alsace).Enfance et adolescence à Athus. Les bois et les champs de Guerlange (village jouxtant Athus) .Des études primaires et secondaires (Athus) marquées par beaucoup de questionnements, de peurs. Malgré tout, petit à petit, le monde réel marque son emprise sur le jeune esprit. En deuxième secondaire, un cuisant échec en maths sonne le glas de cette période d'apprentissages. Une bifurcation vers la section de Transition Électromécanique s'impose (Aumôniers du Travail - Arlon). Premier déracinement (bus quotidien avec les ouvrières de l'entreprise Lévis d'Arlon et lecture de ZOLA, NIMIER,...). Au bout de ces déplacements quotidiens, la rencontre avec un professeur de français hors du commun et un écrivain : Guy DENIS. De cette rencontre naît l'évidence de la chose écrite; sentes d'encre et découverte d'une respiration; celle qui me permet d'exister vraiment et pleinement.I nitiation à la poésie, premiers poèmes (page culturelle de l'Avenir du Luxembourg), découverte du monde littéraire et artistique régional : André SCHMITZ, Guy GOFFETTE, Josy LEBON, F. KIESEL, Jean MERGEAI, Hubert JUIN, Jean-Claude SERVAIS... "Je n'ai pas vingt ans et je mesure à chaque occasion la chance que j'ai de côtoyer des auteurs de cette trempe. "Il collabore à la page culturelle de l'Avenir du Luxembourg, en mars 1978, et à 4 Millions 4, dossier-anthologie sur Guy Denis et son œuvre, en 1979.1980: études de Régent en Français-Histoire-Religion (Arlon). Une quasi formalité.1982: premiers pas sur une estrade et devant un tableau noir. Nécessité de multiplier les postes pour réussir à se confectionner un «horaire plein» : écoles d'Aubange, d'Athus, d'Habay, de Differt... Époque où il m'arrive de prester lors d'une même année scolaire dans trois établissements différents et pour des classes du «général», du «technique de qualification» et du «professionnel». Marc PIRET exerce maintenant toujours avec passion le même métier mais, cette fois, dans un seul établissement (Cardijn Lorraine Athus - rue Neuve).Autre événement important : déménagement d'Athus pour Suxy (commune de Chiny) le 25 juillet 2007."Dans un premier temps, j'essaie de glisser mes pas dans ceux de mes devanciers (DENIS, LEBON, SCHMITZ...) tout en essayant de me démarquer d'eux car, sans liberté, point de création, point d'écriture. L'époque (les années 80) chante un «retour à la terre». J.-CI. SERVAIS, Y. SONDAG, J.-CL. WATRIN donnent le tempo; je m'engouffre dans cette brèche d'autant que la nature dans sa force brutale, merveilleuse, pulse le sang de ma plume... De ces émotions, de ces convictions, naîtront mes premières œuvres. Aujourd'hui, j'évite de regarder en arrière, de mesurer le sillon de mes textes. Tout est fruits à ma gourmandise d'écrire, de donner vie à cette part de moi-même qui me surprend à chaque fois. Je ne suis dupe ni des éloges faciles, ni des critiques outrageuses; seuls l'idée, le texte à naître m'intéressent, m'obligent à demeurer un artisan. "Marc PIRET est membre-fondateur de l'Ardoisière aux côtés de Guy DENIS, Guy GOFFETTE et Francis CHENOT.