34 dictées pour devenir un champion d’orthographe… La pratique de la dictée permet d’évaluer ses compétences orthographiques, puis de les améliorer. Écrire sans faute met à la portée des jeunes et des moins jeunes les trente-quatre dictées des Championnats d’orthographe de Belgique de 1992 à 2002. Ces textes proviennent de 26 auteurs belges, constituant une petite anthologie de la littérature française de Belgique. Les textes présentés…
1965-1968 : monitrice
1968-1973 : assistante chargée d'enseignement
1973-1974 : maître de conférence
1974-1981 : chargée de cours
1981-1993 : professeur
1993-2008 : professeur ordinaire
et présidente de la Commission de terminologie de ce Conseil;
et membre de la Commission de l'orthographe;
Commission de terminologie. Une publication: Aguiche, 2007.
Commission de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre. Une publication : Mettre au féminin, 2 éd.
Commission de l'enseignement.
1983-1994 : vice-présidente de l'Atelier de français vivant, Maison de la Francité, et
1994-2000 : présidente du C.Q.F.D. (Cercle de qualité du français dynamique), 115 réunions.
1984-1993 : secrétaire de rédaction de la revueQuestions de français vivant, et rédactrice des fiches d'anglicismes
1986-1988 : Institut belge de normalisation (I.B.N.), Norme NBN X 04-002 (terminologie française).
2000-2005 : Radio Canada : correspondante du comité de terminologie.
1997-2009: Commission générale de terminologie et de néologie, Paris, Premier ministre. Plus de 125 réunions.Publication de livrets terminologiques.
2005-2009 : Commission spécialisée de terminologie du ministère des Affaires étrangères, Paris.
France - Université de Haute-Alsace à Mulhouse, 10-13 avril 1994 et 23-25 mars 2003.
Tunisie - Université d'été à Sousse, 26 juillet-2 août 2000.
Wallonie et Bruxelles - Formation continuée des enseignants du secondaire (CIREF), 27 mai 1978 - 25 mai 1984.
Chine - octobre 2009
Russie - Ivanteevka, 26-31 janvier 2010
Israël - Tel Aviv et Jérusalem, Fêtes de la francophonie, 17-21 mars 2010
île Maurice - Institut français, Université de Réduit, 15-23 mars 2012
Colloque international : Le point sur la langue française (avec Chr. Delcourt), en hommage à André Goosse, 24-25 mars 2006, au Palais des Académies (Bruxelles)
Conférences aux Facultés universitaires Saint-Louis : 1983, Claire Blanche-Benveniste (Aix-en-Provence); 1985, F.J. Hausmann (Erlangen-Nürnberg); 1987, Josette Rey-Debove (Paris); 1993, L. Nadjo (Tours); 1994, Pierre Martel (Sherbrooke); 1996, Annette Paquot (Laval, Québec).
Le Mot d'Orou Coupe du français des affaires (APFA, France), de 1992 à 1999 (8 épreuves), à Bruxelles.
Officier dans l'Ordre de Léopold (Belgique)
Commandeur dans l'Ordre de la Couronne (Belgique)
Chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques (France)
Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres (France)
Le Journal des Poètes existe. Les façons d’entrer dedans sont multiples. Mais en est-il une bonne ? Celle-ci, comme un chemin de traverse. Une critique en plein air, comme on le dit d’un chicon de pleine terre... Le Journal des Poètes existe. Les façons d’entrer dedans sont multiples. Mais en est-il une bonne ? Celle-ci, comme un chemin de traverse. Une critique en plein air, comme on le dit d’un chicon de pleine terre... 17 janvier 2020, rue du Marteau. Julie n’est pas là, m’annonce un monsieur en pantalon rose, mais la revue attend sur son bureau. Et voilà qu’une collègue me la passe au téléphone : Prends tout ton temps. C’est que j’aurais bien aimé lui souhaiter la bonne année de visu. Et cette absence d’échéance m’inquiète : je risque de ne rien remettre du tout… Le Journal des Poètes en est à sa quatre-vingt huitième année d’existence – cela impose le respect, comme à un auguste vieil homme qui tournerait au ralenti. Sur le dos, on peut lire : « Chez nous qui vivions/ On allume chaque fois que la mort éteint. » Hommage à Véronique Wautier. Ce vendredi, parler de quelque chose semble au-dessus de mes forces. L’humour n’est point de mise. Il va falloir chercher qui est qui ; se renseigner un peu ; enlever la douleur. Alors, je traîne ce léger volume dans mes mauvaises mains entre Saint-Josse et Schaerbeek, guettant la ligne qui me réveillerait. Le ciel se dégage. Tout est calme. Je ne comprends rien ; j’attends. L’après-midi s’avance à pas lents. Des mots et des mots ? Des colonnes. Des groupes, des paragraphes. Des comptes rendus. Des blocs de sens. La grammaire. L’orthographe. La traduction. L’érudition. Le travail. La production. C’est sans doute admirable, ce soin à transmettre la vie de l’esprit… Qu’est-ce qui me parle là-dedans ? Tout. Rien. Ça se lit. Tout est bien. Je survole. Nuit sans sommeil. Il faut que le cerveau accepte la jambe. Que nous allions ensemble encore un peu. Partir ? Rester ? Des nuages réapparaissent. Le soleil joue à cache-cache. Il paraît qu’il n’est pas tombé un gramme de neige à Moscou. Qu’est-ce que les poètes ont à nous dire aujourd’hui ? Lettres noires sur fond blanc. Je cherche autre chose. Qu’y a-t-il à ajouter après l’entretien entre Pierre-Louis Flouquet et Pierre Reverdy, datant du mois de janvier 1932, qui ouvre ce numéro ? Le premier demandait : « Votre conception du Poète doit vous porter à croire qu’il possède le sens spirituel de l’heure. Serait-ce aussi vrai pour le social que pour le spirituel ? » Reverdy répondait : Certes. Nul plus que le poète n’a le sens de tous les problèmes spirituellement et socialement posés par son temps ; mais nul moins que lui n’est propre à agir sur le plan des réalisations. C’est là sa malédiction qu’il est généralement maladroit dans l’action autant qu’il est habile et subtil dans la spéculation. Il est PROPHÈTE , il n’est pas politique. Revenir, après cela ? Ici ou là-bas ? Comment dire ce qui nous tient ? Ce qui nous lie, nous sépare ? Où est le lieu ? Ce qui fait de nous ce que nous ne sommes pas ? Ou plus. Ou pas encore. On va habiter tous en Equateur. Comme ça, on ne va plus se compliquer la vie ! Voilà ce que mon âme affirme dans les rues de Bruxelles. Et peut-être n’a-t-elle pas tort. Je tourne les pages. Elles me retournent sans problème. Je les recopierai une autre fois. Et puis, soudain, l’hommage de William Cliff à Antoine Emaz. Au passé simple : La première fois que nous nous rencontrâmes, nous n’échangeâmes que quelques phrases évasives, comme s’il y avait de la gêne de part et d’autre. Parmi les lignes et les pages, les mots et les phrases, une voix brise le silence. Une voix se fait entendre dans ma gorge comme un fracas familier. Et cela suffit à réveiller les morts. Allumer la lumière sur mon trajet de léthargie. Comme une entente qui dégage la route des années mortes et vaines, oublieuses, oubliées. Vers d’autres contrées, d’autres cieux, d’autres songes. D’ailleurs, un train passe sous le pont de mon enfance. Un poème revient. Hommage à Conrad Detrez : Sainte Mère de Jésus toi qu’on a inlassablement invoquée au long des longs siècles de chrétienté tu n’as pas été sourde à ce petit Wallon quand sa prière humble vers toi s’allon- geait à travers une enfance martyre Dame du Ciel reine des souvenirs accueille-le dans ton cœur innombrable et qu’il y trouve une eau meilleure à boire que celle bue au moment de mourir Et maintenant que quelque chose se termine, peut-être…