D’un pas déviant

RÉSUMÉ

Peut-on se soustraite de quelque manière que ce soit à cette tension permanente entre l’ici et maintenant de tous les instants et cette attente toujours indéterminé désignant ce qui ne peut être nommé qui sous-tend le besoin de transcender tout ce qui du réel s’impose comme une nécessité de se porter au-delà de soi-même ? La poésie interroge ici non pas quelque espoir frustré ou désuet, mais le recours à cette tension qui fait vivre afin de s’accorder au mouvement de la vie sans faire pour autant appel aux fabulations bien agencées que propose l’époque.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre-Yves Soucy

Auteur de D’un pas déviant

D’origine québécoise, poète et essayiste, Pierre-Yves Soucy est Docteur en sciences sociales de l’Université de Bruxelles(ULB). Il a été professeur à l’Université du Québec à Montréal de 1975 à 1986, puis Attaché de recherche à la Bibliothèque Royale à Bruxelles de 1989 à 1998. Responsable de la Section de poésie et de littérature étrangère, il a également été Rédacteur en chef de la revue Le Courrier de 1992 à 2000, revue publiée par le Centre International d’Etudes Poétiques. Entre 1998 et 2000, il a occupé la Chaire Roland Barthes à l’Université nationale de Mexico (UNAM). Codirecteur des éditions La Lettre Volée, Directeur des éditions Le Cormier, il est également Directeur d’une nouvelle revue de création et d’essai, L’Étrangère. Il a publié une dizaine de recueils de poésies, et plusieurs essais sur la littérature, la culture et l’art modernes et contemporains.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Les rivages poétiques auxquels Pierre-Yves Soucy accoste dans son dernier recueil se singularisent par une géographie de l’attente et de la promesse. L’œuvre poétique qu’il construit ne cesse d’approfondir l’espace d’un verbe à venir au sens où Blanchot parlait du livre à venir. Le recueil D’un pas déviant. Fragments de l’attente met en abyme le pouvoir des mots, leur impouvoir aussi, dans une langue qui sécrète ses conditions de possibilité. Les territoires qu’il arpente sont ceux du verbe et de son avant (la partie « Ce qu’il y a toujours… avant les mots »), ceux du temps, d’un réel en suspens dont Pierre-Yves Soucy capte le double phénomène d’apparition et de dissipation. La langue est au diapason de cette phénoménologie du surgissement…


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