Dans nos paumes, la force vitale du recueil du geste je garde la mémoire transparait, d’abord par le Prana mudra esquissé sur la couverture, puis par la célébration de nos souffles, de poème en poème. Écrits entre 2002 et 2017, certains de ceux-ci sont nés de l’acte de réévolution poétique mené par David Giannoni, en 2002, avec Antonio Bertoli, Alejandro Jodorowsky, Marianne Costa et Lawrence Ferlinghetti à Gênes en Italie.Telle l’interprétation des cartes d’un oracle, celle des sous-titres du recueil ne s’éclaire pas davantage à la lecture des poèmes qui les suivent, élargissant même le champ des possibles pour embrasser l’infini. Mis bout à bout, ces sous-titres vont jusqu’à former une sorte…
Ça commence ainsi, par une question : Je sais, nous avons deux corps et même cent et même mille. Mais comment…
L’œuvre de Francesco Pittau est semblable aux épissures qui donnent leur nom à l’un de…