Je m’appelle Hilaria et j’ai kidnappé une petite américaine. Je n’y peux rien, c’était plus fort que moi. Douze ans après, sa mère biologique est près de nous trouver. Elle tourne autour de nous comme un chien affamé renifle de la nourriture. Mais elle ne nous trouvera pas. Je suis une meilleure mère qu’elle et je ne compte pas me la laisser voler.
Au travers de cette histoire, l’auteur s’interroge sur le rôle des réseaux sociaux dans la vie des personnes seules et fragiles. Comme dans ses romans précédents, ses personnages évoluent dans des lieux où tout s’arrête, le temps d’un drame, et reste fidèle à son pays d’origine, le Mexique.
Il y a douze ans, Joyce est partie au Mexique avec son mari Richard et sa fille Lily de deux ans. Un moment d’inattention sur la plage et la petite a disparu. La police mexicaine, le consulat américain et un détective privé se penchent sur cette affaire. Leur conclusion : Lily a été enlevée. Par qui ? On ne sait pas. Après des mois de recherche, la police, les avocats, les détectives et même Richard baissent les bras.Trois ans après cette tragique disparition, le couple formé par les parents a divorcé. Richard est passé à autre chose, mais pas Joyce. Obsédée par sa fille, elle passe son temps sur tous les réseaux sociaux à la recherche d’un indice qui pourrait l’aider à retrouver Lily, égrenant même les photos des sites pornographiques.…
Quelle différence cela fait-il l’absence ou la mort si les corps s’évaporent…