Dialectique du hasard au service du désir | Objectif plumes

Dialectique du hasard au service du désir

À PROPOS DE L'AUTEUR
Fernand Dumont

Auteur de Dialectique du hasard au service du désir

Fernand Demoustier, qui utilisa le pseudonyme de Fernand Dumont, est un écrivain surréaliste belge né à Mons le 28 décembre 1906 et présumé mort en mars 1945 au camp de concentration de Bergen-Belsen. Fernand Dumont s'inscrit en 1924 dans des études de droit à l'Université libre de Bruxelles et obtient son diplôme en 1930. Il se marie alors avec Christine De Bruycker, avec qui il ne cessera de correspondre. En 1931 Fernand Dumont découvre le premier "Manifeste du Surréalisme" d'André Breton. Lui ayant écrit en juin 1933, il le rencontre à Paris en septembre, ainsi qu'Éluard. En 1934 Dumont rejoint d'emblée le groupe "Rupture", fondé par Achille Chavée, André Lorent et Marcel Parfondry, rencontre à Bruxelles E. L. T. Mesens et Paul Nougé, puis devient avoué à Mons. Il publie en 1935 "L'influence du soleil" dans l'unique numéro de la revue "Mauvais temps" de "Rupture". Il est la même année co-signataire du "Couteau dans la plaie" qui réunit pour la première fois le groupe surréaliste de Bruxelles, Magritte, Mesens, Nougé, Scutenaire, Souris, et celui du Hainaut ("Bulletin international du surréalisme", n° 3). Dumont commence en 1938 d'écrire "La dialectique du désir", dont il a l'idée depuis 1933 et qu'il achèvera en 1942, et divorce de Christine de Bruycker. En 1939, remarié avec Georgette Chamart ("Nébuleuse"), il est parmi les fondateurs du "groupe surréaliste en Hainaut" avec Chavée, Marcel Lefrancq, Armand Simon, Louis Van de Spiegele, et collabore en février 1940 au premier numéro de "L'Invention collective" de Magritte et Ubac.Arrêté le 15 avril 1942 au Tribunal de Mons en pleine plaidoirie, Fernand Dumont est emprisonné le 9 août à Louvain, rejoint en décembre par le surréaliste Louis Van de Spiegele. Le 7 avril 1943 ils sont transférés à la citadelle de Huy, le 22 octobre 1943 au camp de concentration de Vught, près de Bois-le-Duc (Hollande), le 5 septembre 1944 à celui de Sachsenhausen (Allemagne), puis de Neuengamme. On perd sa trace après son passage à Belsen.

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