Il y a Katia qui sculpte des statues géantes et Elena qui rêve le roman de sa vie. Deux sœurs qui ne se sont jamais quittées et qui pourtant ne se reconnaissent pas. Il y a une maison d’enfance habitée par les fantômes d’aujourd’hui. Il y a un éphèbe qui pose dans la serre-atelier et qui se prend pour sa propre statue. Il y a un sosie de Vladimir Nabokov, sourd comme un pot et avachi dans son fauteuil. Il y a un voyage en train qui n’a jamais existé. Il y a des enfants qui transgressent des règles invisibles et des adultes qui mentent pour eux. Il y a une famille où on est russe de père en fille et où on ne connaît la Russie que par le récit des voyageurs. Il y a Ismaël, si triste et si tendre, qui serait l’amoureux idéal, s’il n’était pas toujours si lointain. Il y a le temps désarticulé, qui confond le passé et l’avenir dans une même course contre la montre. Il y a un compte-à-rebours de trois semaines qui précipite l’histoire vers sa fin implacable. Il y a un joueur caché.
Louis et Augustin vont faire une blague à leurs parents. Ils vont inventer qu'ils sont partis au Canada…
Durant les saisons qu’a duré le procès des attentats de Bruxelles, Sophie Pirson…