Shakespeare is dead, get over it !
C’est l’histoire d’une rencontre amoureuse : celle de William (antimondialiste convaincu) et d’Anna (actrice shakespearienne convaincante) que le hasard ou le destin dispose côte à côte lors d’une rétrospective des films de Jean-Luc Godard. Le cheminement d’amants ayant connu trop d’histoires d’amour nous mènent, à travers réalités et fictions, des grottes de Hotton à Prague, de Stratford-upon-Avon à Bruxelles ou Berlin ou Beijing. Cette pièce hors du commun ressemble étrangement à la confession, en multiplex, d’enfants de notre siècle.
Des mondes meilleurs
A la veille d’une élection en Belgique, un homme politique, Raymond, attend que sa « plume », Jean-Pierre, lui écrive son discours. Sur la page blanche, pour l’instant, un seul titre se détache : Des mondes meilleurs. Mais on apprend qu’Henri, son opposant le plus dangereux, a disparu et la rumeur s’installe peu à peu… Sur fond de crise économique, d’insatisfaction conjugale et de désir éperdu de croquettes de crevettes, s’imbriquent vies privées et destins politiques.
Auteur de Des mondes meilleurs, suivi de Shakespeare is dead, get over it !
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…