Derrière les maisons, que voit le poète ? Qu’y découvre-t-il ? Un jardin, un ruisseau, le printemps, des arbres. Il aime jardiner, marcher, contempler la nature, qu’une main sur l’épaule le surprenne. « On sait qu’en son jardin / on effleure déjà le paradis ». Souligner la discrète vibration d’une feuille, se laisser traverser par le vent, être enlacé par une lumière tendre, tout ce qui s’observe, tout ce qui se ressent, nous entraîne à méditer sur notre condition de passants sur Terre. Mais le poète sait aussi que le « chemin dénoue les peurs / t’emmène plus loin ».
Auteur de Derrière les maisons