D'encre et de sang 1

RÉSUMÉ

Fin de l’été 1944, Bruxelles vit ses dernières heures sous l’Occupation allemande… mais aussi sous le joug d’un redoutable tueur qui sévit dans la ville. Au cœur de l’enfer, le rouge et le noir finiront par se confondre.
KATJA est une journaliste d’origine autrichienne, mais elle est également espionne à la solde des Alliés. Lors de l’été 1944, elle débarque à Bruxelles avec pour mission d’approcher Léon DEGRELLE, journaliste influent et sympathisant nazi, et de le mettre hors d’état de nuire avant le débarquement des Alliés dans la ville. Mais le traître s’avère difficile à localiser et notre héroïne va intégrer le quotidien « Le Soir », principal outil de propagande de l’occupant, pour retrouver sa piste. En parallèle, elle se voit confier une grosse affaire dont personne ne semble vouloir au journal : une série de meurtres inexpliqués terrorisant la capitale.

À PROPOS DES AUTEURS
Gihef (Jean-François Baudot)

Auteur de D'encre et de sang 1

Gihef est né en Belgique, le même jour que Quentin Tarantino, à 10 ans près, le 27 mars 1974. Il passe une partie de son enfance en Belgique, puis dans le sud de la France où il demeure jusqu’à ses 18 ans. Il s’intéresse très vite au dessin, plus particulièrement à la narration par l’image. C’est ainsi qu’il devient très rapidement féru de cinéma et englouti des centaines de films durant son adolescence. Plus que le dessin en lui-même, ce qui l’intéresse en bande-dessinée, c’est la mise en scène. A son retour en Belgique, après une brève et infructueuse tentative de monter un groupe de rock, il décide de se consacrer corps et âme à la BD. Mais la route est longue et parsemée d’embûches. Tandis qu’il vivote de petits boulots alimentaires, il bénéficie des conseils de quelques dessinateurs comme Dupa ou Bédu, puis vint la rencontre décisive avec celui qui allait devenir son ami et « mentor » : Eric Lenaerts. Grâce à ce dernier, Gihef s’oriente plutôt vers le dessin réaliste et fait d’énormes progrès en peu de temps. En 2001, il signe son premier album chez Nucléa, avec Jean-Christophe Derien. Vents d’Ouest lui présente ensuite Joël Callède avec lequel il signe « Enchaînés ». L’alchimie fonctionne bien, et ils décident de continuer l’aventure chez Dupuis avec une nouvelle série : Haute-Sécurité. Il privilégie un découpage cinématographique, préférant puiser son inspiration dans les films de ses réalisateurs préférés que dans des bd. L’influence de différents médias est toujours plus enrichissante que celle d’un seul. Il est également passionné de musique et ne travaille qu’accompagné de ses disques favoris en guise de bande sonore. Ses principales influences sont : les comics (Tim Bradstreet, Michael Lark, Gary Frank) et le cinéma (Quentin Tarantino, David Fincher, David Lynch). Texte et photo © Dupuis
Renaud Denauw

Illustrateur de D'encre et de sang 1

Né à Mouscron (Belgique) le 28 novembre 1936, Renaud (Denauw) a fait ses classes à l’Institut Saint-Luc de Tournai. Nanti d’un diplôme en publicité-lithographie, il s’oriente rapidement vers la communication. Pour les éditions Arédit, il met en images quelques romans parus à l’origine au Fleuve Noir («La Louve de Saint-Aube», etc…) et crée sa première héroïne Miss Pamela Waps, alias «La Guêpe» ! En 1975, il décide d’entreprendre une carrière de dessinateur de BD. Pour l’hebdomadaire «Spirou», il dessine d’abord la série «Aymone» scénarisée par J.M. Brouyère, puis les aventures de «Myrtille, Vidpoche et Cabochard» imaginées par Mitteï. En 1980, pour le journal «Tintin», il réalise «Brelan de Dames», une série d’espionnage semi-réaliste écrite par J.L. Vernal et poursuivie par J. Dufaux. Pour le même journal des 7 à 77 ans, il conçoit et met en cases les gags d’un charmant trio d’enfants, «Platon, Torloche et Coquinette». En 1987, désirant changer de registre et adopter un graphisme réaliste, il retrouve le scénariste J. Dufaux et, avec lui, il crée «Jessica Blandy», une série directement éditée en albums chez Novédi, puis chez Dupuis. En 1988, devenu son scénariste attitré, J. Dufaux écrit pour lui «Les Enfants de la Salamandre» (Dargaud et Novédi). À partir de 1991, tous deux publient «Santiag» chez Glénat. Considéré comme l’un des meilleurs dessinateurs réalistes, Renaud s’est vu décerner plusieurs prix. En Suisse, le Jury du festival de Sierre l’a honoré d’un Prix spécial (1989). Son œuvre a également été primée en France, aux festivals d’Hyères (1992), de Lille (1994) et de Maison-Laffite (1996). Avec la sortie du tome 1 de «Venus H.», un sulfureux thriller édité par Dargaud, 2005 marque une nouvelle étape pour le duo d’auteurs best-sellers que forment Renaud et Dufaux. Texte et photo © Dargaud

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