Décidément je t’assassine


RÉSUMÉ

‘Ce n’est pas assez que tu sois morte. Il faut vider. Fouiller les tiroirs. Inspecter les étagères. Chaque matin, je me rends dans ta maison. Je reste jusqu’à la nuit. Boîte après boîte, classeur après classeur, je décime le passé.’
Une femme accompagne sa mère à l’hôpital et assiste à ses derniers jours, espérant en vain jusqu’au bout que quelque chose se dise, une parole d’amour. Cette attente déçue laisse la narratrice à la douleur de perdre ce qui n’a pas été.…



PRIX
  Prix Marcel Thiry, 2010

À PROPOS DE L'AUTRICE
Corinne Hoex
Autrice de Décidément je t’assassine
Corinne Hoex vit à Bruxelles. Licenciée en Histoire de l’Art et Archéologie, elle a travaillé comme enseignante, documentaliste et chargée de recherches. Elle est l’auteur de plusieurs études relatives aux arts et traditions populaires. Depuis quelques années, elle se consacre à l’écriture de fiction. Elle a publié trois romans, "Le grand menu" en 2001 aux Éditions de l’Olivier (réédité en 2010 aux Impressions Nouvelles), "Ma robe n'est pas froissée" en 2008 aux Impressions Nouvelles et "Décidément je t’assassine" en 2010 aux Impressions Nouvelles. Elle a également publié de la poésie, "Cendres" en 2002 aux Éditions Esperluète (avec des dessins de Bernard Villers), "Contre Jour" en 2009 aux Éditions Le Cormier (avec des vignettes de Frank Vantournhout) et "La nuit, la mer" en 2009 aux Éditions Didier Devillez (avec des encres de Camille De Taeye). Elle a publié deux livres d’artistes, "La mer, la nuit" en 2008 aux Éditions Æncrages (avec des aquarelles de Colette Deblé) et "Les nageuses" en 2009, dans les Cahiers de Peauésie de l’Adour (avec des aquarelles de Colette Deblé). Elle a participé aux ouvrages collectifs "Quatorze portraits d’horizons" (Belgacom, Rapport annuel 2001), "Compartiment auteurs" (SNCB-Foire du Livre, 2002 et 2008), "Frontière" (Éditions La Trame, 2003), "Démocratie, j’écris ton nom" (2004), "La visite est terminée" (La Trame, 2006), "En décalage" (DVD, La Trame, 2007), "Dialogue et croissance" (SNCB, Rapport annuel 2007). Elle collabore régulièrement à des revues littéraires, 'Marginales', la 'Revue de l’Université de Bruxelles', 'Vu d’Ici', 'La Semaine Médicale', 'Le Non-Dit', 'L’Arbre à paroles' et la revue en ligne 'Bon à tirer'. 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Tristan Corbière, Les amours jaunes Marguerite Yourcenar, Les mémoires d'Hadrien

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Soren disparu

«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…

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