Dans la gueule de la bête

DOCUMENT(S) ASSOCIÉ(S)
Chargement en cours ...
  • https://objectifplumes.be/wp-content/uploads/2024/12/dossier-pedagogique_dans_la_gueule_de_la_bete.pdf
PRIX
  •   Prix Marcel Thiry, 2014
À PROPOS DE L'AUTEUR
Armel Job

Auteur de Dans la gueule de la bête

Armel Job est né le 24 juin 1948 à Heyd à 40 km au sud de Liège. Troisième garçon d’une famille de quatre enfants, il passe son enfance à la campagne où son père exerce le métier de matelassier puis de marchand de semences fourragères. Armel accompagne souvent son père dans les fermes de la région à cette époque où tout le monde parle le dialecte wallon. Mais il est interdit de le parler à la maison ! Sa prime jeunesse, A. Job la passera au Petit Séminaire de Bastogne, bastion de l’Eglise mais également école très réputée en Belgique où il poursuit de brillantes études classiques. En dehors des cours, la vie à l’internat comporte de nombreuses activités. Il y goûte au piano, au théâtre et à la lecture … le soir sous les couvertures à la lueur d’une torche électrique. Après quatre ans de philologie classique à l’Université de Liège, il est engagé comme professeur de latin et de grec au Séminaire de Bastogne où il enseigne pendant vingt-trois ans. Au cours de cette période, cette école connaît une métamorphose totale. L’ensemble du corps professoral devient laïque. Après une fusion de la vénérable institution réservée aux garçons et l’école catholique des filles de Bastogne, le lycée finit par compter 1 500 élèves. A. Job en est aujourd’hui le directeur. A. Job et son épouse ont trois filles. Il habite à la campagne à une dizaine de kilomètres de Bastogne. Encouragé par des amis à publier les récits qu’il gardait secrètement au fond de ses tiroirs, il se lance dans l’aventure. Grâce à Robert Laffont, vient la consécration avec "La femme manquée" qui reçoit trois prix et non des moindres. Fort de cette reconnaissance des professionnels et des lecteurs, A. JobB publiera ensuite "Baigneuse nue sur un rocher", "Helena Vannek" et "Le conseiller du roi" chez le prestigieux éditeur parisien. La machine est lancée.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Ces citoyens-là ne sont pas « né[s] à Leidenstadt sur les ruines d’un champ de bataille », mais vivent à Liège, sous occupation nazie. Lorsqu’il leur sera enjoint, en cette période trouble, d’agir en braves ou en veules, leur hésitation tracera sans ménagement une frontière floue. Il y a d’abord  sœur Michelle qui, pressée par le clergé, doit accueillir dans son pensionnat Hanna / Annette, une fillette juive, et qui n’accepte qu’à moitié, avant de se rendre compte que cette enfant angélique peut atténuer son creux affectif. Il y a ensuite les Desnoyer – un notaire et son épouse dactylographe – qui cachent Fannia / Nicole, la mère de la petite : Monsieur se découvre troublé par le charme de la jeune femme, Madame a des accès de rejet avant de se raviser…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:parents - "Dans la gueule de la bête"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Esprits de famille

Le nouveau roman de Sophie Wouters nous immerge en Sicile dans les années 1970. Fernando et…

Soleil bas

Un jour de juillet, Rose disparaît sans laisser de trace. Vingt ans plus tard, sa fille Anna s’est construit une…

La colère des Mac Gregor

Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…