Cours Lola, cours !


RÉSUMÉ

Lola a dix ans lorsqu’un jour, contre toute attente, son père quitte sa mère. C’est toute une famille qui s’en trouve explosée, déboussolée. Les jours passent. Pas la tristesse.
Alors, Lola se met à courir de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps, de plus en plus vite. Dans ses baskets neuves, Lola court pour se sentir bien.

Geneviève Casterman signe ici un album juste et sensible à propos de la séparation d’un couple, du point de vue d’une fillette. Ce livre parle de résilience, de course à pied et du passage de l’enfance à l’adolescence. Car du choc à l’apaisement, entre ses rêves, ses souvenirs et ses désirs, Lola grandit.

Les dessins réalisés en noir et blanc et rehaussés à la couleur alternent paysages et mises en situation. Ils s’enchaînent et reproduisent cet état d’esprit propre à la course : hypnotique, concentré, bercé par la respiration et les paysages qui défilent.


À PROPOS DE L'AUTRICE
Geneviève Casterman
Autrice de Cours Lola, cours !

Née le 18 novembre 1958 à Etterbeek

Régendat institutrice primaire, Lycée de Berkendael Graduat en arts plastiques, Saint-Luc, Bruxelles Gravure, Boitsfort

Mes histoires sont inspirées, « encrées/ancrées » et gravées dans la vie telle que je l’aime : sans prétention, teintée d’humour, de poésie, avec un brin de rêve, un soupçon d’ironie. Lauréate d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Résidence d’auteur, 2006, 2008 et 2016 Lauréate d'une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Congé sabbatique, 2011 Lauréate d'une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2015 & 2022


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Une fille aux cheveux rouges, débardeur clair et baskets, courant comme une dératée dans la capitale berlinoise afin de sauver son ami Manni. C’est cette image-culte que le titre Cours Lola, cours ! évoque à ceux d’« un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ». À présent, il réfèrera également, dans l’esprit des plus jeunes cette fois, à un album jeunesse publié chez Esperluète éditions, celui de Geneviève Casterman qui précise elle-même que « le titre du livre n’a rien en commun avec le film éponyme que le prénom de son héroïne ».La Lola de Casterman, elle, est une brunette dont la frange sur le front accentue le petit air malicieux. Du haut de ses presque dix…


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Deux petits livres de poésie pour la jeunesse viennent de paraitre aux éditions Rue du monde. Le premier, Une seconde, papillon ! , est écrit à quatre mains par deux poètes de la même famille, Pierre Coran et son fils Carl Norac . C’est un événement, puisqu’il s’agit pour eux d’une première expérience collective d’écriture partagée. Habités par une inspiration commune, ils captent la poésie dans chaque instant de la vie véritable et essentielle. Puissamment positifs, les poèmes évoquent le temps qui passe, le hasard, la réalité, l’enfance, le rêve. Au fil des pages, s’écrit un dialogue unique et poétique entre un père et son fils, une transmission de ce qu’il faut regarder intensément et rêveusement pour appréhender le visible : Mon père m’apprit que le mot « futur » n’est pas une simple annonce. Pas à pas, il commence avant qu’on le prononce. Les secondes s’écoulent, les rêvent s’enfuient après la nuit, tout est une question de toucher au plus près ce qui a déjà disparu, de saisir la magie des moments et de les étirer, grâce aux pouvoirs de la poésie, au-delà de leur simple durée : Est-il saugrenu, incongru, impromptu, superflu de tenter, sans relâche, de retrouver pour nous, rien que pour nous, où qu’il se cache, le temps perdu ? Traversant des pays de légendes, leur poésie ralentit les gens pressés, immobilise les aiguilles des horloges. Illustré par six images très colorées et vivaces de Cécile Gambini, le recueil est habité par des hiboux, des oiseaux rouges et des papillons roulant à vélo dans un ciel de constellations et de voies lactées. Ce qui vole est suspendu dans les filets de leur langage poétique. On lit ces poèmes comme des petits talismans pour accompagner les enfants dans la nuit ou pour bien commencer la journée, «  pour qu’elle chante encore  ». Cette forme à quatre mains rappelle que «  La poésie naît toujours d’un croisement de regards, d’un détail posé différemment dans un paysage ou d’une pensée aussi fugitive et concrète que le pas de la danseuse. On nommera comme on veut cet instant où, à son tour, l’instant vous traverse  » ( Carl Norac, La poésie pour adultes et enfants : le grand écart? , Midis de la poésie éditions, 2020 ). L’alliage de ces deux paroles fait que rien ne s’achève, tout se prolonge comme les trois points de suspension que l’on trace à la fin de nos phrases pour profiter plus longuement de la vie qui «  est un château de neige  ».Le second livre, Poèmes cueillis dans la forêt de vos yeux  est une proposition de la poétesse Françoise Lison-Leroy qui a appris à lire dans les yeux des enfants. S’en suit une quarantaine de courts poèmes avec comme titre le prénom d’un enfant. Tels des haïkus, les textes sont de brefs portraits révélant une palette large d’émotions : la colère, la peur, la perte d’un être cher, le secret, le besoin de protection, la disparition. Les yeux, miroirs de l’âme, disent ce qui est généralement silencié. Le talent de Françoise Lison-Leroy est d’écrire cet indicible, de le traduire en courts poèmes car «  certains mots savent se faire pommade  ». La nature est le décor de ces mondes oculaires. Y vibrent un ruisseau, des champs, deux éclairs bleus, des abeilles, des libellules, des chevaux, des hérons cendrés et des lérots. ToutEs co-habitent et invitent les Inès, Joël, Valère, Ellen à trouver leur place. Chaque écrit est une possible rencontre, un moment de joie ou de tristesse, une manière lumineuse de s’évader. Par les mots, l’espoir est de mise pour «  dompter  » le monde qui nous entoure et ressentir les cœurs des enfants qui battent fort.Léo   Chemin…