Contes borains (volume 3) : Çouci… c'èst l' diâbe !


RÉSUMÉ

Les deux premiers volumes des Contes borains de Raveline (Pou dîre à l’ èscriène et Vólēz có dès istwâres ?… In v’là !) ont été publiés dans la même collection en 2007 et en 2008. Ce troisième volume vous plongera comme les deux autres dans le monde des Borains, que Raveline a bien connu à son époque.

Raveline est le pseudonyme de Valentin Van Hassel (1852 – 1938), docteur en médecine. Né à Pâturages, il a consacré sa vie de médecin aux familles boraines, qui vivaient à cette époque dans des conditions fort dures. C’était l’époque où la plupart des hommes, beaucoup de femmes et même d’enfants travaillaient dans la nuit des charbonnages.

Le « bon docteur Van Hassel », comme la population aimait l’appeler, a passé l’essentiel de sa vie en contact avec ces familles boraines. Il a pu en apprécier la générosité, l’esprit d’entraide, le courage, mais il a pu également comprendre leur genre de vie, leur folklore et aussi leurs superstitions, comme vous pourrez vous en rendre compte en lisant le présent volume. Mais malgré sa malignité, le diable est souvent vaincu par la ruse des Borains. Vous prendrez sûrement plaisir à lire cette troisième série de contes, publiée pour la première fois en 1914.

Comme pour les deux premiers volumes, les textes borains sont accompagnés d’une traduction française, d’un glossaire et d’une liste de toponymes, et ils sont orthographiés selon le « système Feller » qui facilite la lecture.


À PROPOS DE L'AUTEUR
Henry Raveline
Auteur de Contes borains (volume 3) : Çouci… c'èst l' diâbe !
Valentin Van Hassel, aussi connu sous le pseudonyme d’Henry Raveline, naît en 1852 à Pâturages, dans le Borinage. Il obtient son diplôme en médecine avec la plus grande distinction après avoir poursuivi ses études à l’Université de Bruxelles. Il pratique le métier de chirurgien pendant trente-cinq ans.   Néanmoins, Van Hassel ne se limite pas à cette carrière scientifique : c’est également un homme de lettres, qui entreprend l’écriture d’œuvres médicales mais aussi littéraires. L’auteur manie tout aussi bien le français que le picard borain, mais se fait surtout connaître pour ses productions dans cette dernière langue. Il produit une vingtaine de pièces de théâtre qu’il écrit sous le nom d’Henry Raveline. À son époque, le théâtre qu’il crée est déprécié, c’est pourquoi aucune de ses productions n’est représentée officiellement.   À côté de ses vaudevilles, l’artiste produit une œuvre vaste, en prose et en vers. En poésie, il exploite le symbolisme, puise également dans des recherches en psychologie et fait montre d’un certain intérêt pour des productions anciennes. En effet, il s’approprie et remanie des créations de Plaute, Térence, Shakespeare et s’inspire des farces médiévales. Il agrémente aussi le tout d’éléments du folklore. En prose, Raveline produit notamment les recueils de contes les Contes de Grand‘Mè (1927), Pou dîre à l’èscriyène (1908), Volez co dès-istwâres ? In v’là ! (1913) et Couci, c’èst l’Diâpe ! (1914).   En français, il imagine des chroniques, il narre ses voyages et partage ses pensées philosophiques. Il écrit notamment Sur les sentiers infinis de la souffrance humaine (1927) et Vieillesse (1937). Il décède le 9 janvier 1938 à Pâturages.  

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