Marie-Jeanne, une femme à la vie plurielle, douloureuse et humble, croise le compositeur allemand Franz Schubert, dont l’existence est troublée par de nombreux échecs.
Auteur de Consoler Schubert
Sandrine Willems est née à Bruxelles en 1968. Ayant commencé très jeune un parcours de comédienne, elle entreprend ensuite des études de philosophie, qui s’achèvent par une thèse de doctorat sur Georges Bataille. Une licence d’études théâtrales à Strasbourg la ramène alors au théâtre par la mise en scène. Elle réalise ensuite, pour le cinéma et la télévision, plusieurs courts et moyens métrages, ainsi que des documentaires musicaux. Enfin, l’écriture de scénarios l’ayant conduite à la littérature, c’est à celle-ci qu’elle se consacre depuis quelques années.
Avant l’écrire, y aurait-il l’écoute ? Une écoute au sens de Levinas, une attention aux voix du vivant ? Dans Consoler Schubert, Sandrine Willems, écrivain, philosophe, psychologue, autrice d’une œuvre marquante (Una voce poco fa. Un chant de Maria Malibran, Les petits dieux, Élégie à Michel-Ange, Éros en son absence, Devenir oiseau…), tisse la partition de deux vies qui cheminent à un siècle de distance mais en empruntant les mêmes notes mélodiques. La fiction se construit autour d’un troublant jeu de miroirs entre deux âmes sœurs, une dentellière et Schubert.Dentellière, peu à l’aise avec le langage des hommes, proche des animaux, éprise par la musique de Schubert, Marie-Jeanne perçoit dans celui qu’on surnommait…
Parfois, on ne sait pas ce qui brûle. On voudrait ne pas savoir. Les flammes gardent le secret…
Avec Affréter son regard de Jean-Luc Godard, une nouvelle façon de voir, de dire…