Auteur de Comptines en trompe-l'oeil
Né le 11 mai 1934 à Mons
Régendat instituteur primaire, Mons
Des poésies, des fables, des pensées naissent aux aurores. Je taille la pierre brute, affine la forme. Pour moi, le poète est un agent double. Il peut selon l’humeur du moment, se rendre invisible ou transparent, ce qui l’apparente au caméléon ou à la méduse. Cet état me plaît. Qui se nourrit de poésie peut se permettre d’être gourmand. Prix de reconnaissance pour sa contribution au rayonnement de la littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’ensemble de son oeuvre, 2006 Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2008 & 2021 Nominé au Prix Hans Christian Andersen (Ibby) pour l’ensemble de l’oeuvre, 2010Illustrateur de Comptines en trompe-l'oeil
Né le 6 février 1967 à Bruxelles
Communication graphique, La Cambre, Bruxelles
Professeur d'illustration à La Cambre. Travaille pour la presse belge, française et américaine : The New Yorker, The New York Times, Time, etc ... Réalise des affiches pour le Musée de la Photographie de Charleroi (1989) et pour le Festival du dessin animé (1995). Illustrations sélectionnées par les revues The American Illustrations Annual, Print, 3X3 Mag, The Society of American Illustrators annual. Illustre pour Stéphane Hessel son "Point d'ironie" publié par Agnès B.. Expositions au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles dans le cadre de Jeunesse et Arts Plastiques, à la galerie Sans Titre et à la Maison de Marijke Schreurs. Collabore à "Khméropédies, I, II et III", chorégraphies de son épouse Emmanuèle Phuon. Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2008, 2012, 2017 et 2020
Pour la collection « A la queue leu leu » voici une nouvelle version de la célèbre comptine « Promenons-nous dans les bois ». Sara Fox, alias Sabine de Greef, a choisi de situer son récit dans une forêt noire et profonde, au pays des contes. D’abord, on ne perçoit que des yeux, puis c’est l’arrivée des trois petits cochons. En chaîne, arrivent le petit chaperon rouge, la chèvre, l’oie et le lapin. Jusqu’à la question fatidique « Loup y es-tu ? ». Si celui-ci répond « oui », on ne verra du loup que des yeux immenses. Lorsque le loup sort de sa cachette, nos petits héros auront tôt fait de retourner dans la nuit profonde et de fermer les yeux pour ne plus être retrouvé. Une économie de moyens, un même espace, pour une variation ingénieuse et drôle d’une comptine…