Cette nouvelle suite à la fois lucide et maîtrisée de Jean-Marie Corbusier, lequel n’en est pas à ses premières armes dans sa recherche d’approfondissement de la parole poétique, tente d’accéder, à travers l’image de la neige, à ces prismes diffus de la langue témoin des choses du monde rencontrées, toute chose sans borne comme le poème et que happe le mot : neige comme motif qui affirme et dissimule tout à la fois.
Auteur de Comme une neige d’avril
Voyageur aux prises avec un univers de mots, Jean-Marie Corbusier poursuit dans son nouveau recueil publié à La Lettre volée – Comme une neige d’avril – sa recherche de la poésie. Explorateur, télégraphe, le poète prend note de ce qu’il perçoit – spoiler alert – : de la neige, toujours plus de neige, de la neige sur de la neige. Le blanc, que ce soit celui de la neige ou du papier, occupe, par conséquent, une place prépondérante dans ce dernier recueil.Cette comparaison pour titre dit bien l’état de précarité de l’univers dans lequel évolue le poète. Cet univers se caractérise par une absence de repères efficaces. Pire, les règles qui le régissent ne semblent pas fixées une fois pour toutes. Le sol se dérobe…
L’innocence souvent insolente de l’adolescence et cette envie de fuite que l’on jette à la face du monde quand…