Un roman colonial de l’entre-deux-guerres, à situer notamment dans le contexte de la crise économique. Il est dû au plasticien Henri Kerels, qui avait voyagé longuement au Congo, surtout dans l’Est. L’auteur se représente lui-même à la troisième personne à la fin de cette « histoire congolaise » qui se conclut à Bruxelles lorsqu’il rencontre inopinément ses personnages ; on comprend à cet endroit qu’il a voulu en quelque sorte témoigner de l’impasse où pouvaient se trouver ces coloniaux chassés du Congo par la crise des emplois, alors qu’ils y avaient beaucoup investi. Ce qui précède présente un intérêt documentaire par le cadre, essentiellement la ville de Lubumbashi à l’époque, dans laquelle les personnages circulent (et boivent) beaucoup, d’un lieu de sociabilité à l’autre. Les personnages congolais sont peu nombreux et quasi inexistants (la ménagère remerciée, le boy fidèle, divers anonymes). Le reste est l’histoire d’amour entre un broussard, d’abord l’employé d’une firme qui lui a confié une ferme expérimentale dans le Nord-Katanga (élevage de poulets), qui se croit atteint de la syphilis et décide de passer ses congés à Elisabethville, pour s’y faire soigner. Au bout de nombreuses semaines seulement, on découvre qu’il a plutôt la gale, et le problème est résolu, aussi du point de vue sentimental, car il a rencontré une jolie veuve, laquelle lui permet de comprendre que les femmes blanches sont désirables aussi (une série de débats à propos des ménagères). Mais il apprend finalement qu’il est licencié et obligé de rentrer en Belgique, où sa femme lui assure par son travail de couturière de quoi survivre. (P.H.)
Ni pardon, ni talion : la question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité
Une analyse critique de la justice en matière de crime contre l'humanité. Selon l'auteur, à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur le droit de l'être humain, une éducation…
Tous les soirs, maman lit à Thomas l'histoire de Maman Ours et ses trois oursons. Un soir Maman Ours sort du livre et emmène la mère de Thomas, fatiguée, dans sa caverne pour…
Sac à puces Vol 4. Docteur Pupuces
Si Margot s'en sort, la famille Duchêne lui devra une fière chandelle. Lorsque la petite perd connaissance, c'est lui qui réveille la maisonnée. Dans sa chambre d'hôpital, c'est lui qui se trouve à son chevet. Quand la médecine semble impuissante, c'est lui qui prend le relais. Lui, c'est Sac à Puces, bien sûr, son…