Commandant Solane | Objectif plumes

Commandant Solane

RÉSUMÉ

Sur la plage de Cannes-La Bocca, des corps s’échouent sous les yeux effarés des vacanciers. Quarante-deux au total, dans un état effroyable: carbonisés et mutilés. Pourquoi ont-ils été si sauvagement exécutés ? Révolté par ce drame que l’on cherche à étouffer, Solane, flic à la retraite, reprend du service et se lance dans une enquête explosive. Il pourra compter sur Jasmine, activiste pour les droits des réfugiés, et Moussa, seul survivant du massacre. Mais dans ce département gangréné par le Rassemblement Patriotique, parviendront-ils à déjouer les sombres desseins d’une milice qui mène
une croisade terrifiante ?

Thriller percutant et humaniste, Commandant Solane dénonce l’inaction politique face à la tragédie des migrants et la montée des groupuscules nationalistes. Malgré le piège implacable qui se referme, Jérémie Claes nous offre aussi des parenthèses savoureuses où l’humour et la dérision se révèlent des armes redoutables

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jérémie Claes

Auteur de Commandant Solane

Né en 1975 à Bruxelles, Jérémie Claes est caviste et fut chroniqueur à la télévision belge. Il vit entre Bruxelles et Namur, et retourne régulièrement en Provence, à Forcalquier et à Gourdon, le village de ses vacances d’enfance. L’Horloger est son premier roman.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Voici déjà que Jérémie Claes, auteur de L’horloger (Héloïse d’Ormesson, 2024) nous revient avec un un nouveau thriller où nous retrouvons Solane, flic à la retraite, qui mène une existence paisible près de Cannes. Alors que les touristes se pressent sur les plages et que l’été bat son plein, 42 corps calcinés et mutilés échouent un à un sur le sable, semant l’horreur parmi les vacanciers. La Méditerranée est souvent un tombeau pour les migrants, mais rien ne permet de comprendre ce qui s’est passé, les brûlures et la noyade n’étant pas la cause de la mort. Et curieusement, les autorités et la police semblent s’accommoder du mystère et surtout pressées de tourner la page.Il n’en faut pas plus pour inciter…


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Soren disparu

«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…