Le roman de Michel Claise nous entraîne avec son jeune héros, Jorge, dans une course-poursuite haletante à travers le Chili, tout juste tombé aux mains de Pinochet. Au travers des yeux de Jorge, nous découvrons un volet tragique de l’histoire de l’Amérique latine et, en suivant ses pas, nous traversons les paysages contrastés du Chili comme si nous y étions. Mais Cobre nous révèle aussi des réalités moins visibles, comme celle de la culture chamanique, et surtout, l’importance de la fraternité dans la lutte pour la liberté. Une fraternité et une empathie que le livre de Michel Claise nous amène à ressentir vis-à-vis des nombreux Chiliens qui ont dû fuir leur pays, et plus largement, envers tous ceux qui connaissent la douleur de l’exil.
Les faits historiques et les anecdotes qui animent le récit sont rigoureusement réels, certains personnages ont existé.
Auteur de Cobre (Cuivre)
Santiago, 11 septembre 1973. La soldatesque de Pinochet investit le palais de la Moneda où le Président Allende vient de se suicider. Cette page parmi les plus noires de l’Histoire du Chili marque le début du nouveau roman de Michel Claise. C’est aussi pour Jorge Correa, un jeune attaché de presse protégé par Allende, le point de départ d’une odyssée initiatique à plus d’un égard.Elle débute un peu comme dans Michel Strogoff : avant son suicide, le Président a confié à Jorge la délicate et périlleuse mission de fuir le pays livré à la botte des fauteurs du coup d’État et de gagner Cuba pour remettre à Castro une mallette verrouillée contenant des documents de première importance pour l’avenir politique du Chili.…
Quelle différence cela fait-il l’absence ou la mort si les corps s’évaporent…
Dans un roman contemporain, explosant de sensualité et de passion, d'évocations…