Clin d'Œil (tome 8) : Huitième Clin d'Œil

À PROPOS DE L'AUTEUR
Serge Ernst

Auteur et illustrateur de Clin d'Œil (tome 8) : Huitième Clin d'Œil

Né le 13 février 1954 à Thimister, Serge Ernst suit les cours de dessin, de gravure, d'illustration et de publicité de l'Institut Saint-Luc à Liège, où il retournera en tant que professeur d'illustration. Une belle expérience qui durera un an. Ses heureuses rencontres avec Didier Comès et François Walthéry le poussent à s'essayer dans la bande dessinée et le cartoon. En mai 1975, le journal Tintin lui commande ses premiers "Clin d'Œil" qui paraîtront chaque semaine pendant 15 ans. Neuf albums seront consacrés de 1981 à 1989 par les Éditions du Lombard à ces grandes compositions toujours surprenantes et savoureuses. Ernst commence parallèlement à se diriger vers la BD humoristique avec "Les Égarés" (1977), "William Lapoire" (1978), "Les Cases de l'Oncle Ernst" (1983). En 1990, aux Éditions de la Sablière à Paris, il publie "Ciel, Mon Paris !", préfacé par Christophe Dechavanne, et en 1991, "L'Europe en Douce". En 1991, c'est le changement de cap : il entre aux Éditions Dupuis où il crée "Les Zappeurs" qui paraissent régulièrement dans le journal de SPIROU pour une publication en albums en 1994. Depuis le tome 8, "Zappez manège", il collabore avec le scénariste Janssens pour parodier toujours de plus près l'univers cathodique de ses héros préférés. Vivant désormais en France, Ernst a le bon goût de venir visiter chaque année à l'approche de Noël la Rédaction du journal (et ses proches) en leur apportant quelques fines bouteilles et spécialités gastronomiques de sa région. Sources : Dupuis

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Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…