Ça tire de partout autour de Maksim, photographe de guerre. Des détonations sourdes qui déchirent le ciel et font trembler la terre. On entend des cris, des ordres lancés, on devine des corps qui se déplacent à ras le sol. À cette hauteur, on ne sait plus trop qui attaque, qui se défend…
Points forts :
– Un récit de fiction en hommage à Max Levin, photographe de guerre en Ukraine ;
– Une histoire du photojournalisme : opportunité de découvrir quelques grands noms de la photographie (Capa, Cartier-Bresson, Lee Miller…) ;
– La place de l’animal en temps de guerre.
Auteur de Chienne de guerre
Illustratrice de Chienne de guerre
Photographe naturaliste ukrainien, Maksim a changé de sujet de travail quand la guerre s’est invitée dans son pays. Les champs de bataille, les zones sinistrées, les gens qui prennent la route en laissant leur maison derrière eux ont remplacé les paysages, les arbres et les animaux devant son objectif. Les animaux sauvages en tout cas. Car les animaux de compagnie, eux, suivent leurs maîtres dans l’exil, subissent à leurs côtés les horreurs du conflit, victimes eux aussi de la folie des Hommes.Alors qu’il veut rendre compte de la situation à l’est du pays, Maksim découvre Yuka, une chienne qui veille le corps sans vie de sa maîtresse, Maria, bibliothécaire. Leurs noms, leurs histoires, il en prend connaissance dans un carnet retrouvé au même…
Clarence Pitz est une habituée des sensations fortes, celles qu’elle génère chez ses lecteurs friands…