Chicoutimi n’est plus si loin

Françoise Pirart a exercé des activités professionnelles variées : élevage de chevaux, secrétariat dans des bureaux d’avocats, traduction d’ouvrages anglophones… Depuis 2004, elle a fait le choix de l’écriture : animation d’ateliers avec des publics de tous âges, rédaction de biographies pour ceux qui désirent laisser une trace pour leurs descendants. Que ce soit dans ses romans contemporains ("Le décret du 2 mars", "Les uns avec leur amour, les autres avec leur haine", "La Grinche", "La nuit de Sala"), ses nouvelles ("L’oreiller"), ses romans historiques ("La valse du pont suspendu", "La fortune des Sans Avoir", "Simon, l’enfant du 20e convoi") ou même le récit grand-guignolesque "Mes grands voyages à travers le vaste monde", l’auteur s’attache d’abord à la psychologie de ses personnages. On se souviendra longtemps de Blanche, à la limite de la démence, dans "La nuit de Sala". Michel Joiret, présentant l’auteur, écrit : «Françoise Pirart tient la distance, aussi prompte à tracer des figures qu’à dénouer les écheveaux d’une intrigue. Il y a, dans ses livres, un frémissement de l’écriture qui ouvre presque systématiquement à la liberté et à la fantaisie. La romancière est sensible aux dérives de la vie sociale, qu’elles touchent à la justice, aux hasards de l’existence, aux blessures de sensibilité vive. On sent présentes les questions portant sur la répartition des chances de chaque être humain, sur le peu de distance qui sépare la folie de la raison, sur la difficulté de grandir, de vivre parmi les autres et de préserver la part du secret, de l’enchantement et de l’évasion sans laquelle tout équilibre de vie peut être rompu.» DES ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Choix difficile, voire impossible car trop dépendant des différentes étapes de la vie.