Celui qui pourrissait | Objectif plumes

Celui qui pourrissait

RÉSUMÉ

Que le fantastique soit aussi une disposition d’esprit, un regard privilégié porté sur les hommes et les choses, ce recueil de neuf contes nous le montre avec éclat. Il y a ici certes des déchirures brutales, d’horribles moments, des lueurs d’épouvante, de curieux dédoublements et d’incroyables méprises, mais aussi une quête passionnée de l’identité, une interrogation lancinante sur la difficulté d’être et de vivre — sur les foudroyantes incertitudes de la vie et de la mort. Avec Jean-Pierre Bours, le fantastique est bien ainsi la voix d’un désarroi panique. Davantage : le chant désespéré d’une blessure.


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Celui qui pourrissait"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10367 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête

Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…

Eddy grandit

Dans la féérie du printemps, une femme trouve un tout jeune oisillon par terre et…