Auteur de Ce que le bleu ne sait pas du fragile
La poésie d’Anne-Marielle Wilwerth semble ici, plus que jamais, voguer à la crête des vagues. Largement inspiré de l’univers maritime dont l’auteure se sent proche, Ce que le bleu ne sait pas du fragile navigue de Charybde en Scylla vers un horizon visible mais indépassable. Sous le signe de la couleur bleue, si chère à l’écrivain-voyageur Nicolas Bouvier ou à Georges Perros dans ses Poèmes bleus, la poésie épurée – presque des haïkus – suit le rythme lent de l’eau. Elle en épouse le léger roulis, tangue sur l’océan de l’écriture qui est toujours à reprendre comme on reprend la mer après une escale forcée.
Écrire un peu comme on maraude et jeter l’ancre sans réfléchir…
Mille occasions de découvrir poésie et matière à sourir s'offrent à nous si nous savons observer et prêter réellement…
(*)qu'importent nos motsils roulent pêle-mêledans le grondement des lamesvenues…