« On ne sait guère on va / parfois la vigilance / nous prend la main / souvent l’imprudence / quoiqu’il faille nouer / à l’espoir ce brin / de ciel soudain sombre / sur nous / ce qui nous mène est étranger / comme la langue d’une mère / qui aurait fourché »
Auteur de Ce fragile chemin des choses
Philippe Leuckx (Havay, 1955) écrit abondamment : une soixantaine d’ouvrages poétiques depuis 1994, lit-on dans la notice biographique. C’est à la fois une force et une fragilité : en témoigne ici Ce fragile chemin des choses, un ensemble comportant deux parties à la fois distinctes et complémentaires, l’une à valeur mémorielle à propos de l’enfance, la seconde traitant de la vie et de la perte. Complémentaires sont les poèmes de ce diptyque en ce qu’ils évoquent les processus de la mémoire et du temps qui passe, en une déploration parfois mélancolique et avec l’aveu des confidences. C’est un chemin de vie que nous expose ici le poète, à la fois semblable à celui de tout homme et différent par ce qu’implique une sensibilité blessée,…
Parfois, on ne sait pas ce qui brûle. On voudrait ne pas savoir. Les flammes gardent le secret…
L’ombre de l’aube , quinzième livre de poèmes du Namurois Michel Ducobu (1942), s’ouvre…