Onze vues de Grenade est paru en 2009, dans la collection « Accordéon ». Alors pourquoi, aujourd’hui, revenir avec Cahiers de Grenade ? Pourquoi Grenade ? Pourquoi en reparler encore une fois ?
Retrait : repli, retraite, éloignement. Mais aussi, par pseudo-traduction de l’italien ritratto : portrait, dessin, silhouette. Quant à « noir » et « Grenade », n’est-ce pas une allégorie des caractères alignés sur la page blanche — à cette différence près qu’en l’occurrence, c’est le blanc qui écrit sur le noir ?
J’aime ces unions de l’eau et de la pierre
et l’absence de la terre et du feu,
mais comme à Grenade l’aérée
me manquent la brique et la mer !
Auteur de Cahiers de Grenade (Retrait au noir)
« Il me faut un lieu pour écrireDeux coudes sur la table pour rireUn moment pour tout bien peserLe bonheur de ne rien proscrireL’inspiration à boire corsée »Après ses récentes Vacances romaines (publiées aux Impressions Nouvelles), le poète et critique Jan Baetens s’est retiré à Grenade. Il en livre ses observations dans son nouvel opus, Cahiers de Grenade, sous-titré Retrait au noir et publié aux éditions Tétras Lyre. Mâtiné de sensibilité, de finesse et d’humour, ce recueil nous invite à dépasser les clichés et le point de vue touristique sur la ville espagnole (comme sur n’importe quelle ville, par ailleurs) en formulant l’idée que « l’essence d’une ville n’est pas d’être, mais de faire…
Échange Virtualité délaissée des rêves du cybernespace, Virtuosité inconsciente aux vents…
Un ensemble de sonatines aigres, douces, amères, ordinaires, pour apprenti raisonnablement…