Brûlure indienne raconte la vie de Franck (François Chladiuk, le médiatique propriétaire du Western Shop à Bruxelles), dit Lone Wolf, qui, à partir de pièces authentiques abandonnées par des Sioux Lakotas après l’Exposition Universelle de Bruxelles de 1935, a constitué une collection prestigieuse, exposée au musée des Confluences de Lyon, aux musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles et au Buffalo Bill Museum & Grave de Golden. Dans la réserve de Pine Ridge, au Dakota du Sud, Frank s’est lié d’amitié avec un de leurs descendants, Walter Littlemoon. Ce récit aborde aussi l’univers des collectionneurs, naissance d’une passion, intervention du hasard, souci de tracer le parcours des objets, recherche des hommes qu’ils cachent. Dès lors, une telle collection devient un trait d’union entre des êtres, ici un Bruxellois passionné d’Amérique et les Sioux Lakotas dont la culture a été quasi anéantie par « l’homme blanc ».
Guy Delhasse , à bien des égards, est un baroudeur des lettres belges francophones. On l’a, il s’est,…