Un récit d’enfance. Comme un meuble à tiroirs dans un salon oublié. Comme le miroir d’un village enterré dans la modernité trompeuse d’une décennie trop sacralisée.
Un livre fait de ce bois ciré qui défie le temps.
Guy Delhasse, à bien des égards, est un baroudeur des lettres belges francophones. On l’a, il s’est, parfois qualifié de vagabond de l’écriture ou de gardien de but de la littérature liégeoise. Tous ces titres, il les mérite depuis qu’il s’est lancé en écriture en 1974 et même avant puisque nous découvrons dans son dernier livre, Bourg d’enfance, qu’il tient un journal intime depuis ses 11 ans (soit, à ce jour, 280 cahiers, et plus de 50.000 pages, presque un record !). Depuis, il en a fait du chemin, en écriture et comme guide littéraire à la découverte de cités à travers les échos qu’en ont donnés écrivains et écrivaines.En écriture, l’auteur liégeois est éclectique à tel point qu’établir…