Auteur de Bonjour, mon petit coeur
Né le 29 juin 1960 à Mons
Régendat Français, Histoire, Morale laïque, Mons
Je rêve toujours d'un journal de gestes et d'une invitation au voyage. Je fais de mon mieux pour que le poème soit partout, agissant, en vers ou dans la prose des contes. Je veux garder vivant ce petit lien ténu avec le fond de soi et l'emmener vers le regard de l'autre. Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2008 et 2013. Poète National-er Dichter des Vaderlands 2020Illustratrice de Bonjour, mon petit coeur
Les parents de Lola l'appellent toujours "mon petit coeur" ou "ma petite fée" et tous ses amis se moquent d'elle.
Le petit sapin qui aimait les couleurs
Pourquoi les feuilles des autres arbres changent-elles de couleur ? Pourquoi les aiguilles des sapins restent-elles vertes…
Un jour, Monsieur Picaillon, l’homme le plus riche de la ville, perdit la clé de son coffre. Ce même jour, Basile-le-fil, l’homme le plus pauvre de la ville, découvrit une chaîne avec une clé au bout... A partir de ce jour-là, leur vie à tous les deux va complètement changer: pour Mr Picaillon,sans clé, plus moyen d’ouvrir le coffre pour avoir de l’argent. Mais pour Basile, qui n’aime qu’entendre Lire la suite Monsieur Picaillon a tout et Basile-le-fil n’a rien. C’est aussi simple que cela et l’histoire joue sur ce binarisme avoir tout / ne rien avoir ; être tout / n’être rien. Dans un univers gris où l’opulence et le manque se ressemblent soit par amas de possessions soit par amas de rebuts, la bascule entre les deux personnages tient à une clef. Une clef d’or ! Comme dans les contes merveilleux, la clef est celle du trésor sous la forme peu poétique d’un coffre-fort. Evidemment, la clef perdue par l’un est retrouvée par l’autre. Le riche appauvri et le pauvre enrichi se retrouvent sur un banc. Monsieur Picaillon récupère sa clef et Basile-le-fil la rend avec soulagement. Dans un livre à l’histoire convenue, le dénouement apporte une originalité. Contrairement à la majorité des contes, il n’y a pas de fin heureuse et les chemins des deux protagonistes se séparent sans modification aucune des comportements ni de l’un ni de l’autre. Basile-le-fil poursuit son chemin, heureux sous son parapluie et Monsieur Picaillon conserve et protège sa maison. En dépit de signe d’adieu empathique de Monsieur Picaillon, seuls les animaux, chat et chien, semblent regretter leur éloignement. Les personnages de la fable, le capitaliste à redingote et haut de forme, le pauvre avec son allure de randonneur scout semblent caricaturaux. La morale quant à elle traduit un état de fait « hélas, tout le monde sait que ceux qui ont tout regardent rarement ceux qui n’ont rien ». Cet album manque d’élan pour engager les enfants à réfléchir et chacun engagé dans sa voie y reste puisque même le hasard n’amène pas de modification. Le message véhiculé contredit les intentions de l’auteure. Danielle Bertrand…
Coloriste attitré de Philippe Geluck, Serge Dahaes signe ici un grand album fait d'humour et de fantaisie.…