Autrefois, les vampires étaient traqués, tués, empalés. Mais, depuis la fondation de Vampire City, la vie leur est enfin plus facile. Dans les boutiques, on peut se procurer du sang de première qualité, directement récolté dans des fermes où sont gardés captifs des humains producteurs du précieux breuvage. Certains jeunes vampires commencent toutefois à se poser des questions quant à l’éthique de ces pratiques et plaident pour un arrêt total et radical de consommation de sang humain.
Tout commence lorsque Sophie rencontre les fondateurs du groupe militant Bloodless. Ils décident d’aller filmer ce qu’il se passe dans ces fermes, espérant ainsi convaincre les plus réfractaires au jus de betterave. Sauf que leur action coup de poing ne se passera pas tout à fait comme prévu et ils vont se retrouver avec une humaine sur les bras qu’il faudra bien cacher et protéger s’ils ne veulent pas qu’elle se fasse croquer. Commence alors une course contre la montre et pour renvoyer la mortelle saine et sauve dans son monde.
Sur fond de récit d’aventures, Bloodless : 100 % sans sang transpose dans un univers fantastique des enjeux populaires et politiques d’aujourd’hui, tels que l’antispécisme et le véganisme dans une quête pleine de rebondissements. Valentine Gallardo remet subtilement en question le sentiment d’appartenance de jeunes vampires à leur communauté et à ses traditions. Avec dérision, elle se joue des contradictions auxquelles ces wokistes aux dents pointues doivent parfois faire face malgré leurs convictions.
Illustrateur de Bloodless : 100% sans sang
Corinne Mayère est une salariée pas très motivée d'Edéf qui décide d'écrire…