BD Blues (tome 18) : Skip James





À PROPOS DES AUTEURS
Jean Bourguignon
Illustrateur de BD Blues (tome 18) : Skip James
Au sortir des Beaux-Arts de Bruxelles, Jean Bourguignon, né en 1972 en Belgique, se destine tout d'abord à une carrière d'illustrateur. Ses modèles sont des auteurs anglais tels Tony Ross ou Quentin Blake. Il se convertit petit à petit à la bande dessinée et découvre le monde des fanzines. Durant l'été 1995, il auto-édite le sien, Fondu, qui verra sept numéros jusqu'en 1998. Fondu enchaîné et Fondu déchaîné, publiés par La Cafetière, constituent une anthologie d'histoires majoritairement issues de cette revue. Pilier d'une nouvelle génération d'auteurs, Bourguignon a aussi réalisé d'autres ouvrages en auto-édition ainsi que chez 6 Pieds sous Terre et Carabas, travaillé pour de nombreux collectifs et revues, parmi lesquelles Jade, Kollectiv, Patate crue, Le Phacochère et Stripburger. Texte © La Cafetière

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "BD Blues (tome 18) : Skip James"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9208 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

CHAMPS DE BATAILLE

Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…