6 poèmes sont nés suite à la découverte de l’oeuvre de Quasimodo par Philippe Mathy et ce poème, qui figure en frontispice du livre :
« Chacun se tient seul sur le cœur de la terre
transpercé d’un rayon de soleil et soudain c’est le soir ».
C’est la sixième collaboration avec l’artiste André Ruelle. Leurs œuvres sont similaires à bien des égards. La même attention apportée à la
contemplation et au silence. Une même sensualité pour les fruits d’ici-bas. Les deux artistes sont sensibles au monde qui s’anime ou s’agite autour de nous non pour le reproduire mais comme des artisans soucieux d’y déceler la beauté ignorée, la part invisible du rêve, des désirs.
Auteur de Battements crépusculaires
Illustrateur de Battements crépusculaires
L’aube à peine effacée vite passée comme l’enfance
Le temps de goûter aux parfums des jours blancheur de l’aubépine
Ce sont tant de haies dressées comme des murs dans le labyrinthe de vivre
et déjà le crépuscule s’avance
Si la vie « linéaire » est faite de l’alternance du jour et de la nuit, c’est une autre temporalité que révèle le recueil Battements crépusculaires de Philippe Mathy et André Ruelle. Le livre donne en effet à éprouver une dimension temporelle confinant au cycle cardiaque de la systole et de la diastole, comme en accordéon – à l’image du nom de la collection des éditions Tétras Lyre (qui a récemment fêté ses trente ans) dans laquelle s’inscrit ce livre. Cette temporalité…